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Au coeur des Bleus et du Sydney Cricket Ground

Ce stade a une âme, et une mémoire. Théâtre de matchs mythiques de cricket et de rugby league, il a notamment vu triompher le XIII de France en 1951, et vendredi il accueillait celui de 2017, que venait tout juste de rejoindre Jacques Jorda, le vice-président du Département Haut niveau de la FFR XIII.

Et pendant que les flashs crépitaient, chacun tenant à ramener de l’écrin en bois un souvenir en images, que la caméra de Florian, dépéché par BeIN SPORTS, marquait les tricolores à la culotte, la pluie redoublait d’intensité, sans néanmoins doucher les enthousiasmes.

Il en avait d’ailleurs été de même le matin, sur le gazon de Narrabeen devenu d’un coup glissant, lors d’une séance rondement menée, et ludique. Des matchs à dix contre dix sur une moitié de terrain, l’essai valant deux points, et une faute moins un point, le tout arbitré par Renaud Guigue et Olivier Janzac.

La “béquille” de Théo

Même la “béquille” dont fut victime Théo Fages, aussitôt strappé pour ne pas abandonner en cours de route ses camarades, ne parvenait pas à refroidir une atmosphère studieuse de bout en bout, et ponctuée des remarques d’Aurélien Cologni :

“Serre le ballon !”

“Arrête de discuter Romain, joue !”

“A toi, Johnny !”

“Bien, Bas !”

Un coach satisfait en ces termes : “Les gars sont montés régulièrement en puissance, je les sens réellement impliqués, cette première semaine a été une réussite”.

Le journal de Nabil

Plus tard dans la journée, une fois que la délégation française eut partagé, au réputé restaurant italien “Machiavelli”, la table avec Andrew Johns, John Elias, Corey Adams, et des sponsors, Aurélien accordait à ses joueurs une soirée libre dans Sydney, après leur avoir fait remarquer : “J’ai fait dix ans d’équipe de France, et jamais je n’ai été reçu de la sorte, jamais non plus je n’ai été aussi bien habillé de pied en cap”.(Rappelons que la marque française MISTER MARCEL habille les joueurs et le staff à la ville, ainsi que les équipes de France féminines, fauteuil et U18).

L’heure était venue, pour Nabil Djalout, qui avait eu droit le jour même à une page entière du “Daily Telegraf”, et ses potes de lâcher prise, après une amicale visite au “98”, la superbe salle de sport gérée par Julien Rinaldi. Transformé en chanteur, comme le veut la tradition pour célébrer une première sélection en bleu, Maxime Herold donnait le ton, d’une voix supérieure à celles de Fouad Yaha, Bastien Ader, “Mika” Rouch and co.

Un ultime moment de relâchement avant d’entamer, à Canberra, une dernière ligne droite menant au duel capital face au Liban. Ce sera alors à leur tour de prouver qu’ils ont une âme. Et une mémoire, celle de la reconnaissance.

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Comments (4)

  • FERREN André

    le Sydney Crickett Groud me rappelle Mai 1968
    le souvenir d’une Finale ou la France n’eut pas à rougir devant l’Australie
    je souhaite aux “Bleus” actuels d’arriver en Finale
    Vaillants petits !!!!!
    Très chaleureusement et amicalement
    André Ferren

    20/10/2017 à 17:17
  • Cachau Henri

    les conditions paraissent idéales, merci les kangourous, que nos joueurs en profitent, se libèrent dans leur tête puis ‘in fine’ libèrent leur jeu… Suerte !

    20/10/2017 à 18:19
  • DEMELIN

    Je ne sais pas pourquoi mais j’ai le pressentiment qu’il va se passer un truc bien.

    21/10/2017 à 04:43
  • Moine Eric

    C’est bien, qu’anciens Kangourous conseillent nos Bleus pour qu’ils fassent une bonne Coupe du Monde, et j’espère que cela va bien se passer pour eux ! ……

    21/10/2017 à 12:54

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