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Elèves Marion, Marcon, Canet, au tableau !

Anthony Marion entre les mains du kiné Yann Polesel, à l’heure de la douche

Si Bastien Escamilla et Valentin Yesa avaient porté pour la première fois la tunique du XIII de France à Belgrade, contre la Serbie, si Hakim Miloudi avait joué contre la Jamaïque en octobre 2017, ils ont cependant chanté mercredi en fin de matinée, comme le veut la tradition lorsqu’on s’apprête à disputer le premier test-match de sa carrière. Au même titre que les quatre autres Bleus chez les Bleus, Lambert Belmas, Anthony Marion, Paul Marcon, et Bastien Canet.

Les trois derniers ont livré leurs premières impressions, mélange de frustration et de fierté, au soir d’une rencontre qui aura un peu plus encore resserré les liens entre joueurs de Super League, du Championship, et de l’Elite.

Deux Toulousains et un Carcassonnais transformés en élèves studieux, face au professeur anglais. Et qui, dans la défaite, auront beaucoup appris.

ANTHONY MARION

“Nous avons commis trop de fautes, pas les Anglais, qui se sont appuyés sur leur plus grande expérience. Ils ont su compléter leurs chaînes, se montrer patients. Leur jeu était plus propre que le nôtre, avec notamment une technique de plaquage supérieure. Mais au moins avons-nous travaillé en équipe, avec pour objectif la Coupe d’Europe et la qualification en jeu pour la Coupe du monde 2021”.

PAUL MARCON

“Notre première mi-temps a été compliquée. Nous n’avons pas réussi à construire notre jeu, mais j’ai éprouvé de meilleures sensations en deuxième période, durant laquelle cette fois nous sommes parvenus à gérer nos séries de tenus. Nous nous sommes en outre montrés plus agressif, et il faut désormais retranscrire cette seconde mi-temps sur la Coupe d’Europe. Pour le reste, au sein d’un pack ayant constamment avancé, et constant dans l’effort, Josh Hodgson s’est plus particulièrement montré à son avantage, tout comme mon vis à vis Tom Johnstone, derrière”.

BASTIEN CANET

“Les Anglais nous ont imposé un gros rythme, et en défense ils faisaient mal. Chez eux, cela va vite, et c’est propre, mais quand on a le maillot bleu sur les épaules, on ressent le besoin de se surpasser. C’est dur, quand vous prenez les frères Burgess ou James Graham trois fois d’affilée, mais c’est ce genre de confrontation qui vous donne envie de rejouer plus souvent pour la France”.

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