Clément Boyer et Tony Maurel, deux joueurs importants pour le TO, depuis plusieurs saisons, sont rentrés de Leigh avec un sentiment d’inachevé. Ils reviennent sur un match que leur équipe pouvait remporter, avec davantage d’application.
Qu’a-t-il manqué à Toulouse pour espérer battre Leigh, dimanche ?
CLEMENT BOYER : “Nous avons manqué d’énergie, et pas réussi grand-chose. En défense, ce n’était pas ça non plus. Quand les principes de base ne sont pas respectés…”
TONY MAUREL : “Nous avons pêché dans l’organisation, tant offensive que défensive, ne complétant pas nos chaînes en raison d’un nombre élevé de fautes de main”.
Eprouvez-vous des regrets concernant d’éventuelles occasions d’essai s’étant envolées ?
CB : “Nous ne nous en sommes guère créés. Leigh nous a bien contrôlé dans sa zone rouge, et à l’inverse nous avons eu bien des difficultés à sortir de notre camp”.
TM : “En dehors de nos trois essais, nous n’avons rien proposé de constructif”.
Des joueurs du TO se sont-ils néanmoins distingués, dimanche ?
CB : “C’est l’équipe dans son ensemble qui a perdu”.
TM : “Personne n’est ressorti du lot, et personne n’a non plus franchement déçu”.
Quelle impression vous a laissé l’adversaire ?
CB : “Le pack des Centurions est solide, et malgré les nombreux changements intervenus dans l’effectif à l’inter-saison, on sent qu’il existe déjà une osmose”.
TM : “Beaucoup d’envie, de la part d’une équipe qui adopte un système de jeu simple, agressive en défense, portée par son bruyant public, et qui a joué sur nos erreurs”.
Que vous inspire la venue de Widnes, samedi (15h30) à Blagnac ?
CB : “Nous devrons absolument nous ressaisir”.
TM : “Malgré nos manques, nous n’avons perdu que de huit points, à Leigh, aussi Widnes constituera un excellent test, et nous n’aurons pas d’autre choix que celui de gagner”.