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Toulon en cale sèche à Baho

Djibryl Dauliac s’est offert un quadruplé, contre Toulon.

BAHO – TOULON 82-12

Mi-temps 38-6

Arbitre Cyril Vergnes

Baho : 15 essais Dauliac (4, 21, 52, 62), Llantia (12, 77), Payan (20), Roumli (27, 50), Pala (30, 58), J. Salgues (40), Mencarini (47), R. Maury (54), V. Pagès (79), 10 T K. Belkhiri.

Toulon : 2 essais Samaï (25), Medkouri (75), 2 T Chawki.

Carton jaune à Toulon : J.-L. Angelini (68).

BAHO : Pala – V. Pagès, Llantia, J. Salgues, Payan – (o) R. Maury, (m) K. Belkhiti – M. Da Costa, Dauliac, Sabathier – Bey, Roumli – Mekkaoui.

Sont entrés en jeu Mencarini, El Fizazi, Battle, Tichadou.

TOULON : Avond – Gay, J.-L. Angelini, Chawki, Samaï – (o) Querne, (m) Demdjian – Risso, Ponticaccia, O. Manak – J. Manak, Youssouf – Medkouri.

Pascal Hurtado, l’ancien pilier de Saint-Estève, et actuel membre du staff technique toulonnais, avait raison de regretter “le faux bond de la part de cinq joueurs”, au moment de monter dans le bus, dimanche matin au départ de Toulon.

Car à 13 contre 17, les dés étaient pipés dès le coup d’envoi donné par Cyril Vergnes, assisté à la touche par un arbitre espagnol, et un autre anglais, dans le cadre des échanges mis en place par la Fédération européenne.

Mais au moins les Varois, réduits à douze après la blessure de Sophian Risso à l’épaule gauche (56è), mirent un point d’honneur à tromper à deux reprises la défense catalane.

D’abord par Mathis Samaï, suite à une longue passe de Téo Avond en direction d’Alexandre Gay, lequel effaçait deux Bahotencs dans un périmètre restreint pour mieux alerter son ailier.

Ensuite par Bader Medkouri, en force cette fois.

Le reste ? Un long cavalier seul des Geckos, respectueux de l’adversaire pour faire apprécier leur sens du jeu et leur vitesse.

Avec, comme morceaux choisis, le contre de Sébasien Payan sur quatre-vingt mètres, l’immense trouée  de Nabil Roumli destinée à Dauliac, celle de Mathias Pala sur soixante-dix mètres, le grand numéro de Kamel Belkhiri au profit de Romain Mencarini,la percée de Djibril Dauliac sur la moitié du terrain, l’aisance de Maxime Da Costa au bénéfice de Romain Maury, la valse à trois temps signée Da Costa, Julien Battle, Vincent Pagès.

Un bon entraînement, quelque part…

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