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Eloi Pelissier: “Hansen est une machine”

Bien dans sa vie – sa compagne Caroline donnera naissance à un petit garçon, en septembre – et dans son rugby, Eloi Pélissier aborde avec l’envie que l’on devine le déplacement à Perpignan, samedi (18h) à Brutus, pour un match de la plus haute importance dans l’optique du classement, avant de verser en fin de saison régulière dans le Middle Eight.
Dès ce jeudi, au côté notamment de l’autre joueur français des Centurions, Antoni Maria, le talonneur du XIII de France préparera au prestigieux domaine de Perelada, près de Figueres, le duel face à ses anciens coéquipiers des Dragons Catalans. Rencontre…

Quels problèmes Leigh a-t-il rencontré, jeudi dernier contre Widnes ?
Nous sommes mal rentrés dans la partie, n’ayant fait que défendre. Deux coups de pied de Rangi Chase ont amené autant d’essais de la part des Vikings (ndlr : victorieux 36-10). Globalement, nos adversaires ont marqué sur nos propres erreurs, ailier lobé, rebond défavorable… Nous sommes certes revenus au score en seconde mi-temps, mais nous avons de nouveau commis des maladresses. C’est un match à oublier, alors que nous avions l’intention de l’aborder avec un esprit Coupe, sachant que sur nos six dernières rencontres nous étions et seront confrontés à cinq rivaux direct au classement (ndlr : Wigan, battu 50-34, Widnes donc, les Dragons, Warrington, Huddersfield), avant de terminer par la réception de Salford, le 21 juillet. Or, pour espérer recevoir à quatre reprises, au lieu de trois, lors du Middle Eight, il nous faudrait éviter les deux dernières places du classement.

Es-tu satisfait de ton parcours avec le promu, jusqu’ici ?
J’ai éprouvé des difficultés à trouver mes marques, au début. Avec mes nouveaux coéquipiers, nous avions du mal à nous comprendre, car je suis un joueur d’instinct. En outre, ils communiquent souvent en argot anglais, entre eux, et j’ai longtemps été le seul joueur français de l’équipe, en raison de la blessure d’Antoni Maria. Mais je viens d’enchaîner deux matchs comme titulaire (Wigan et Widnes), et je trouve de mieux en mieux mes marques, sur le terrain. Au départ, je jouais le plus simplement possible, désormais je parviens à davantage casser les plaquages, et j’apporte toute mon énergie. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau, mais je m’en approche sérieusement.

En quoi le style de Liam Hood, le troisième talonneur du squad de Leigh, se différencie-t-il de celui de Mickey Higham, actuellement blessé ?
Il est beaucoup plus jeune que Mickey, et évolue dans un registre voisin du mien, démarrant souvent derrière le tenu. Higham, avec sa grande expérience, est plus posé. Il connait sa leçon par cœur.

Quelle impression t’ont fait les Dragons, samedi à Warrington ?
J’avais assisté au match précédent, à Brutus contre Huddersfield, ayant passé le week-end à Perpignan, après notre match face à Wigan, et ce fut le jour et la nuit. Au Halliwell Jones Stadium ils se sont révoltés, afin de faire oublier leur match contre les Giants, et je me trouvais derrière les poteaux des Wolves, en seconde mi-temps. Vu les attaques orchestrées par les Dragons, je pensais que Warrington allait lâcher. Mais à cause de deux ou trois erreurs, les Catalans n’ont pu enfoncer le clou comme espéré.

Quel joueur des Dragons a le mieux tiré son épingle du jeu, samedi ?
Fouad Yaha a été très difficile à plaquer. Les Wolves ne parvenaient pas à le mettre sur le dos. Sinon, au milieu, les Catalans ont été solides, à l’image notamment de Rémi Casty et de Louis Anderson.

Quel joueur de Leigh s’est montré le plus performant, jusqu’ici cette saison ?
Harrison Hansen, de loin. C’est une machine.

Quelle est la dernière fois que tu as vu ton ami Kevin Larroyer ?
Hull, où il vit, est à une heure quarante de Leigh, par la route, mais « l’associé » me rend visite ce jeudi, et nous allons manger ensemble.

A l’exception bien sûr d’Antoni Maria, es-tu en contact, outre-Manche, avec d’autres joueurs français ?
Je fréquente surtout Morgan Escaré. Nous sommes liés depuis notre plus jeune âge.

On suppose que tu es heureux de revenir à Brutus…
Oui, nous devons d’abord nous concentrer sur le match, mais il est dommage que nous ne le préparions pas aux alentours de Perpignan. Quoiqu’il en soit, l’équipe ne repart en Angleterre que dimanche, après le match nous dînerons tous ensemble à la « Pizzathèque » (ndlr : le restaurant tenu par sa mère et sa sœur, à Canet-plage), et comme nous serons de repos lundi, je resterai en pays catalan une journée de plus que mes coéquipiers.

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