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Leeds peut-il créer la surprise ?

CUPCARNEGIE 

Battu lors des deux dernières finales de Cup, par Warrington en 2010, par Wigan l’an passé, Leeds entend bien mettre fin à la malédiction qui le poursuit depuis 1999 (année de sa dernière victoire) dans cette prestigieuse épreuve, avec cinq échecs à l’ultime stade de la compétition. Mais les Rhinos, privés de leur meneur Danny McGuire, ne seront pas favoris, ce samedi (15h30 heure française, en direct sur la BBC et Sky Sports) face à Warrington, le dauphin de Wigan au classement de la Super League.

Warrington, au grand complet pour sa troisième finale de Cup en quatre ans, s’est offert le luxe de ne pas retenir Chris Bridge dans les 19 candidats à une place sur la feuille de match, mais Leeds, qui retrouve Rob Burrow, rétabli, a quelques sérieux arguments à faire valoir.

D’abord sa faim de conquête dans une compétition qui ne lui sourit plus depuis déjà treize ans.

Ensuite son expérience des grands rendez-vous, ces dernières années, agrémentée de victoires surprises à Old Trafford.

Brian McDermott, le coach des Rhinos, lauréat de la Cup en 2000, sous la tunique de Bradford, face à… Leeds, compte sur une réaction des siens, qui viennent de perdre deux (le dernier à Perpignan) de leurs quatre derniers matchs de championnat. “Seule une prestation irréprochable nous permettra de battre Warrington”, assure l’ancien pilier, persuadé, comme tout un chacun en Angleterre, que les Wolves peuvent enfin gagner quelque chose.

Mais gagner, c’est aussi ce que souhaite par dessus tout Jamie Peacock, l’âme des Rhinos, le seul du squad de Leeds à avoir déjà soulevé la Challenge Cup. En 2000, avec les Bulls au côté de son actuel entraîneur…

Ward, future star…

Une chance que Stevie Ward, un gamin de 18 ans chargé de faire oublier Danny McGuire, ne veut pas non plus laisser passer. “C’est une des futures stars de notre sport, je n’ai aucun doute là-dessus”, explique Kevin Sinfield à propos d’un jeune demi qui lui ressemble étrangement, sur un terrain de rugby.

Reste à savoir comment Ward gérera la pression qui, immanquablement, enveloppera ses épaules à l’instant de pénétrer sur la pelouse magique de Wembley. Sinfield croit avoir la réponse : “A cet âge là on ne se pose pas de question, on ne ressent aucune crainte, on est plein d’enthousiasme, et au contraire, jouer une finale à 18 ans permettra à Stevie de disputer son meilleur match de l’année.”

Si tel est le cas, Leeds aura alors en effet des chances de créer la surprise. Le genre de scenario dont le vétéran de l’équipe adverse, Lee Briers, ne veut évidemment pas entendre parler, lui qui a battu Huddersfield en finale de Cup en 2009, puis… Leeds (30-6) en 2010, mais qui a échoué dans celle de Super league en 2011, à cause justement de… Leeds, alors que les Wolves s’étaient classés premiers de la phase régulière du championnat.

Briers, Brett Hodgson, Adrian Morley, les “vieux” de Warrington, seront sans doute les meilleures armes de leur équipe, cette fois encore. Ce n’est pas une garantie de succès, mais c’est un atout indéniable…

 

 

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