NIB Stadium

Angleterre

XIII de France
Statistiques | ||
---|---|---|
0 | Essais | 0 |
Game Timeline


7 | 1 |
0 | 0 |
0 | 0 |
0 | 0 |
Le résumé
De la casse au score, et de la casse aux corps, avec la fracture du métacarpe de la main droite pour Nabil Djalout, au tout début d’un match que néanmoins il termina, une grosse entorse de la cheville droite pour Thibault Margalet (76è), sans compter un premier quart d’heure passé au vestiaire pour Jason Baitieri (KO dès la première minute de jeu, protocole commotion à la clé), par ailleurs victime d’une lésion inter-digitale de la main, ayant occasionné six points de suture.
Mauvaise soirée, donc. Mauvaise entame, surtout, ce qui faisait dire à Louis Bonnery : “Je ne me souviens pas en avoir déjà vu une pareille”.
En effet : 18-0 au bout de neuf minutes à peine, soit deux points par minute !
A partir de ce cruel constat, il n’était plus question de parler de match, surtout face à des Anglais égaux à eux-mêmes, autrement dit puissants, déliés, rapides.
Des Anglais en quart de finale contre les Papous, et des Français à la maison, objectif non atteint. Du moins en terme de jeu, ballon en mains, parce que question abnégation, il n’y a rien à jeter.
“Dix mille fois mieux à faire”
Ce que ne manquait pas de relever Aurélien Cologni, dans le vestiaire à l’heure de la douche : “J’ai noté des efforts monstrueux de la part des gars, si on n’avait pas défendu on en prenait quatre-vingt, mais il y avait dix mille fois mieux à faire, offensivement. Moins de 50% de chaînes complétées, ce n’est pas possible à ce niveau. La victoire, cela passe par le sacrifice, mais aussi par le respect du ballon”.
Un ballon qui n’est passé que par les mains des Blancs, en début de rencontre, à cause d’en avant bleus à répétition.
Sans ballon, pas moyen de jouer, la preuve c’est qu’il fallut attendre dix-huit minutes pour assister à la première action à moitié dangereuse des Français, oeuve de John Boudebza, Théo Fages, Mark Kheirallah. La suite ? 26-0 à la demi-heure de jeu.
La feinte de Garcia
Mais comme les Anglais sont aussi des humains, Jermaine McGillvary, par ailleurs énorme, comme d’habitude, se loupait en voulant cueillir une chandelle de Fages : trois percussions, et hop ! Ben Garcia faisait mine de donner, pour mieux marquer.
A la pause houblon, il y avait encore vingt points d’écart, et, hélas, bientôt de nouveau 26, un nouvel en avant étant passé par là.
C’est par la suite que les Bleus se ressaisirent : double feinte de passe de Lucas Albert, de la graine de star, et percée de quarante mètres (48è), interception de Benjamin Jullien pour un essai de cinquante mètres inscrit par Albert, mais justement refusé par l’arbitre vidéo pour un léger en avant du Provençal casqué de Warrington (57è), nouvelle erreur bleue pour le doublé de McGillvary, mais double crochet de Kheirallah, synonyme de folle remontée sur près de la moitié du terrain (72è).
36-6, donc, du même ordre que le quart de finale perdu en 2013, et mieux que voici un an en Avignon, mais nettement insuffisant pour Aurélien Cologni : “Lors de chaque confrontation de haut niveau nous ratons le début, c’est d’autant plus rageant qu’avec le peu de ballons que nous avons su bonifier nous avons posé des problèmes aux Anglais, avec deux fois moins de gabarits qu’eux”.
C’est dire si le principal chantier auquel doit s’attaquer le XIII de France, c’est le contrôle du ballon.
Vidéo
Details
Date | Temps | League | Saison | Temps plein | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
12/11/2017 | 18:00 | Coupe du Monde | 2017 | 80' | 12000 |