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Être arbitre

Les rôles des arbitres divergent suivant leur positionnement sur le terrain :

1. Arbitre central

a. Vérifier le terrain (Praticabilité, Traçage, Protection )

b. Prendre contact avec les Responsables des deux clubs

c. Contrôler la couleur des maillots

d. Le toss pour le match d’Elite se fera au coup d’envoi de la 2ème mi-temps des juniors.

e. Indiquer aux 2 équipes l’heure exacte à laquelle l’arbitre sifflera pour les appeler

f. Régler les derniers problèmes administratifs éventuels

2. Les juges de touche

a. Touche, touche d’en-but et ballon mort

b. Donne un avis sur le jeu en cours: 10 mètres, décisions (par le système de communication ou verbalement à l’arbitre et aux joueurs)

c. Observation sur le match en général & informations types à la mi-temps

d. Signaler les mauvais gestes

e. Se positionner à la marque de l’essai accordé

f. Juger les tirs au but

g. Faire partie intégrante de l’équipe des arbitres à tout moment

3. Le 4ème arbitre

Le quatrième arbitre* cumule deux rôles s’il est le seul sur la touche en dehors des juges de touche :

a. Il joue le rôle du responsable des remplacements

b. Il joue le rôle de l’arbitre suppléant • S’il y a deux arbitres** sur la touche en plus des 2 juges de touche, les rôles se partageront ainsi :

a. Arbitre responsable des remplacements:

– s’occupe de la gestion des remplacements et de la gestion du banc de touche

– la gestion des remplacements et du banc de touche signifie suivre et bien connaitre :

– les directives de la FFR XIII sur la gestion du banc de touche (article 261) concernant les personnes habilitées à entrer sur le terrain (sous l’onglet ‘Règlements + Directives’ du site de la CCA)

– la procédure des remplacements publiée par la RLEF (sous l’onglet ‘Etre arbitre + Différents rôles’ du site de la CCA)

– doit bien travailler en collaboration avec l’arbitre suppléant

– remplace un des juges de touche si pendant le cours du match un des deux juges de touche ne peut plus faire la touche (blessure, malaise…)

b. Arbitre suppléant :

–  chronomètre le match (même s’il y a un chronométrage officiel) et prend note de l’évolution du score (ex : essai du 7 bleu à la 12 mn.)

– enregistre les joueurs mis ‘sur rapport’, les sorties pour saignement, enregistre les expulsions de 10’ et définitive (le chrono est déclenché quand le joueur expulsé franchit la ligne de touche & le temps est déduit s’il y a des arrêts de jeu)

– garde un œil sur le porteur d’eau (seul droit d’entrer sur blessure / essai)

– apporte de l’eau à l’arbitre

– dans l’éventualité d’une panne du chrono officiel et pour gérer les expulsions, il doit toujours prendre le temps sur sa montre personnelle

– partage 50% des tâches de remplacement cogérées avec l’arbitre responsable des remplacements (chacun peut être responsable d’une équipe pour les remplacements).

Lire à cet effet l’article 261 des règlements généraux sur la gestion du banc de touche (personnes habilitées à entrer sur le terrain de jeu) et le rôle du quatrième arbitre lors des remplacements de la RLEF

– doit bien travailler en collaboration avec l’arbitre responsable des remplacements

– remplace le directeur de jeu si pendant le cours du match l’arbitre n’a plus la capacité d’arbitrer le match (blessure, malaise…) Les arbitres peuvent utiliser ‘la feuille de remplacements et d’expulsion’ conçue à cet effet disponible sur le site de la CCA (‘Doc imprimable’ + ‘Documents relatifs au match’). Il s’agit d’un document Exel qui possède 3 pages: une pour enregistrer les remplacements, une pour enregistrer les expulsions temporaires/définitives, une donnant des exemples comment la remplir. * Il y a, en général, un quatrième arbitre dans le championnat français ** On trouve un arbitre suppléant et un responsable des remplacements en Super League[/dopaccordion]

4. Le juge d’en-but

a.Communique avec l’arbitre pour accorder ou pas un essai

b. Marque l’emplacement d’un essai

c. Est responsable de la touche d’en-but, de la ligne de ballon mort (de la touche dans la zone des 20 m. mais rarement)

d. Signale les mauvais gestes

e. Conseille sur ce qui se passe sur le terrain

f. Fait des observations d’ordre général sur le jeu, et fait un compte-rendu structuré à la mi-temps

g. Fait partie intégrante de l’équipe arbitrale à tout moment

h. Remplit les formulaires et rapports d’usage

5. L’arbitre vidéo

L’arbitre pourra faire appel à l’arbitre vidéo qui l’assistera dans la prise de décision dans les cas suivants:

a. l’équipe attaquante marque un essai

b. la phase de jeu menant à l’essai à compter du tenu précédant l’essai

c. les drop-goals

d. les renvois sous les poteaux

e. la position du botteur sur les 40/20

f. la reprise du jeu lorsque le ballon est sorti du terrain

g. l’identification de joueurs coupables de brutalités L’arbitre vidéo se chargera aussi de suivre le décompte des tenus et en informera le directeur de jeu quand celui-ci le lui demandera.

h. Essai marqué suite à un coup de pied

Tout naturellement, l’arbitre vidéo devra toujours revenir au coup de pied à l’origine de l’essai et ce indépendamment de l’endroit où ce coup de pied a eu lieu.

–  Faire un arrêt image sur le départ du coup de pied (le ballon sur le pied du botteur). Adopter un grand angle.

– Bien identifier les joueurs en jeu et hors-jeu. Les joueurs qui suivent le coup de pied devront avoir les deux pieds derrière le ballon.

– Si un ou plusieurs poursuivants sont hors-jeu, vérifier qu’il/ils ne se remettent pas en jeu en faisant quelques pas en arrière après le coup de pied (les deux pieds devant être derrière l’endroit où le ballon a été botté).

– Si un ou plusieurs joueurs sont hors-jeu, visionner toute la séquence jusqu’à l’essai éventuel et bien vérifier s’il y a eu intervention ou pas du ou des joueurs en question.

– Suivre le botteur et le/les joueurs hors-jeu.

– Les joueurs hors-jeu sont-ils à l’intérieur d’un rayon de 10 mètres autour du défenseur attendant le ballon ?

i. Dans un contexte défensif, ‘attendre le ballon’ est défini de la façon suivante :

– Le joueur doit faire face au ballon et le ballon doit se diriger vers lui.

– Le joueur doit être positionné de telle façon qu’il puisse recevoir le ballon.

– Si le joueur hors-jeu qui a suivi la progression du coup de pied n’est pas à l’intérieur d’un rayon de 10 mètres par rapport au défenseur réceptionnant le ballon, il devra attendre que celui-ci s’en empare pour pouvoir prendre part au jeu.

Note : Si le joueur hors-jeu est à l’intérieur du rayon de 10 mètres, on ne devra tirer aucune conclusion hâtive sur l’impact de sa présence. Aucun membre de l’équipe réceptionnant le ballon ne devra gêner le/les joueurs hors-jeu.

j. Essai en coin

– Bien vérifier comment le ballon a été aplati. Procéder à un arrêt image sur le ballon au moment où il est aplati.

– Jeter un œil sur la ligne de touche (revenir en arrière et faire un arrêt image sur l’incident : pied sur la ligne ou pas).

k. Second mouvement

– Est-ce qu’après la réalisation du plaquage, le porteur du ballon a fait progresser vers l’avant l’emplacement du ballon par rapport à sa position initiale?

– Si un joueur est plaqué très près de la ligne de but et fait un second mouvement pour aplatir le ballon dans l’en-but, l’essai ne pourra être accordé que dans le cas bien précis où le joueur parviendra dans l’en-but grâce à l’élan consécutif au plaquage sachant que l’essai aurait été de toute façon marqué avec ou sans second mouvement.

l. Comment le ballon a-t-il été aplati?

– Si le ballon est immobile au sol, bien vérifier qu’une pression de haut en bas ait été exercée et qu’il n’y ait pas eu perte de contrôle du ballon.

– Si le ballon est en mouvement, bien vérifier si la rotation du ballon au ralenti est modifiée par l’action d’un joueur qui tenterait d’aplatir le ballon.

– Lors de la phase durant laquelle le joueur en possession aplatit le ballon, le porteur du ballon doit à tous moments tenir le ballon soit avec les mains, le/les bras ou les doigts. Il faut aussi qu’il y ait obligatoirement eu une pression sur le ballon de haut en bas. On autorisera une très courte absence de contact entre le ballon et le joueur dans la mesure où une main est à nouveau distinctement sur le ballon avant qu’il ne soit aplati.

– Aplatir avec le torse. On ne peut aplatir le ballon avec le torse que si le ballon se trouve déjà au sol ou en l’accompagnant vers le sol sans en perdre le contrôle.

– Procéder à un arrêt image sur le ballon au moment où il est aplati.

– Qu’est-ce qui constitue une pression de haut en bas ? Pour qu’il y ait pression de haut en bas, un contact avec le ballon au sol doit s’effectuer avec n’importe quelle partie de la main ou du bras. Le contact devra se faire sur la partie supérieure du ballon identifiée comme telle au sol. Si un joueur saisit le ballon d’une main et fait le geste d’aplatir le ballon alors que sa main se trouve sous celui-ci, pour qu’il y ait essai il faudra qu’on voie son poignet se retourner pour qu’une pression de haut en bas soit exercée.

m. Passage en force à travers le tenu pour marquer un essai

– Le demi de tenu est-il entré en contact avec le coéquipier jouant le tenu?

– Est-ce que ce contact a gêné un défenseur ?

– Est-ce que l’équipe attaquante a tiré profit du contact entre ces 2 joueurs ?

– Est-ce que le coéquipier ayant joué le tenu s’est avancé pour faire obstruction sur un défenseur qui allait faire action de plaquer le porteur du ballon ?

– Est-ce que le porteur du ballon a suivi le marqueur du tenu jusqu’à la ligne de but ?

– Est-ce que les défenseurs étaient très près de l’incident du côté intérieur ?

n. Attaquant porteur du ballon bloqué sur la ligne de but ou dans l’en-but

– Quel était le décompte des tenus à ce moment-là ?

• Faire attention à bien ajouter le tenu du joueur bloqué au décompte en cours

– Quel joueur réalisera le tenu quand le jeu reprendra ?

– Où devrait se jouer le tenu qui suit ?

o. Essai de pénalité

L’arbitre vidéo peut accorder un essai de pénalité si, selon lui, un essai aurait été marqué sans l’action déloyale d’un joueur adverse. – L’arbitre vidéo doit être sûr que l’action a été déloyale.

– Est-ce que le joueur victime de la faute se serait saisi en premier du ballon ou bien aurait-il été en mesure d’aplatir sans cette action déloyale ?

p. Bénéfice du doute sur essai

Dans le cas où l’arbitre vidéo a vu l’action sous tous les angles possibles et qu’il subsiste toujours un doute, l’équipe attaquante profitera du bénéfice du doute et l’essai sera accordé.

q. Quand y a-t-il obstruction ?

– Les joueurs faisant écran – du point de vue de l’attaque.

Est-ce que le porteur du ballon a couru derrière le joueur faisant écran et en a-t-il tiré un avantage ? [si oui, obstruction] (le porteur du ballon peut tirer un avantage de l’obstruction en gagnant du terrain en courant avec le ballon, en passant le ballon à un coéquipier ou en plaçant un coup de pied)

– Si le porteur du ballon et le joueur faisant écran sont à la hauteur de la ligne défensive, le joueur en soutien a-t-il reçu le ballon:

• juste derrière ou à l’intérieur du joueur faisant écran? [si oui, obstruction]

• si c’est le cas, la passe était-elle suffisamment en profondeur ? [si la passe était suffisamment en profondeur, pas d’obstruction]

– Si le joueur en soutien n’est pas placé en profondeur, il doit obligatoirement recevoir le ballon du côté extérieur du joueur faisant écran [sinon, obstruction]

– Les joueurs faisant écran – du point de vue de la défense.

– Le défenseur a-t-il été empêché de plaquer le porteur du ballon? [si oui, obstruction]

– Le joueur faisant écran a-t-il été à l’origine du contact avec la défense ? [si oui, obstruction]

– Le défenseur s’est-il dirigé vers le joueur faisant écran ? [si oui, pas d’obstruction]

– Le joueur faisant écran a-t-il percuté le défenseur de face ou a-t-il percuté le côté extérieur de l’épaule du défenseur? [si oui, obstruction]

– Le joueur faisant écran s’est-il arrêté au niveau de la ligne défensive tout en entravant l’action des défenseurs venant du côté ntérieur qui suivaient la progression du jeu ? [si oui, obstruction]

– Obstruction en règle générale.

– A-t-on empêché un défenseur de plaquer le porteur du ballon? [si oui, obstruction]

r. En-avant

Afin de déterminer si un joueur commet bien un en-avant, il est essentiel d’observer la trajectoire réelle du ballon par rapport au sol et non la direction dans laquelle se dirige le joueur qui touche le ballon.

s. Arrachage du ballon

– Bien vérifier si deux défenseurs prennent part au plaquage. A moins qu’il ne s’agisse du cas où un seul défenseur plaque, il doit y avoir deux défenseurs participant au plaquage à l’endroit où le ballon a été arraché. Tout contact avec le porteur du ballon constitue une participation au plaquage.

– Si le ballon est perdu au moment du contact, il est probable que le porteur du ballon est responsable de sa perte. Si après le contact initial, le plaqueur maintient un contact avec le porteur du ballon, garde un contact avec le ballon au moment où le ballon est perdu, il est probable que le ballon a été arraché.

– Si le ballon est perdu, bien suivre sa trajectoire jusqu’au moment où il touche le sol, est injouable ou est récupéré par un joueur de l’opposition. La règle de l’avantage peut s’appliquer à la suite de l’arrachage du ballon dans la mesure où l’arbitre n’a pas sifflé. – Un essai de pénalité ne peut pas être accordé si le ballon a été arraché au moment où le porteur du ballon a essayé d’aplatir.

t. Soutien apporté au coéquipier

– Un attaquant pourra venir en aide au porteur du ballon dans le but de ne pas perdre du terrain. – Un attaquant ne pourra pas en revanche gêner un défenseur qui veut plaquer le porteur du ballon.

u. Brutalités

Sur demande de l’arbitre de champ, l’arbitre vidéo pourra assister le directeur de jeu en identifiant des joueurs fautifs et en lui apportant des clarifications dès que le ralenti aura été visionné. Cette démarche sera toujours à la seule initiative de l’arbitre de champ. L’arbitre vidéo pourra informer l’arbitre de champ s’il a vu un incident qui a échappé à sa vigilance ou à celle des juges de touche et qui mérite d’être couché sur le rapport. Cependant cette notification verbale de l’arbitre vidéo ne pourra pas donner lieu à une pénalité et le jeu reprendra à l’endroit où l’arbitre aura interrompu le jeu. A ce moment là, l’arbitre informera le joueur incriminé qu’il fera l’objet d’un rapport. L’arbitre vidéo n’est pas habilité à recommander une expulsion.

v. Tentative de jouer le ballon ou aucune tentative de jouer le ballon Dans la très grande majorité des cas, le défenseur essaie souvent de jouer le ballon lorsque le porteur du ballon fait une passe.

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