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Au cœur des Bleus – Antoni MARIA (Part2)

Avec Antoni Maria

Il en a déjà disputé tellement qu’il n’est pas certain du chiffre exact. “J’en suis à quatorze sélections, je pense, mais c’est à vérifier”. Et la première date du mois d’octobre 2012, à Lens, contre le Pays de Galles. Un match victorieux 20-6, dont il est l’un des quatre rescapés, avec Eloi Pélissier, William Barthau, Jason Baitieri.

Un bon souvenir, forcément, et qui en appelle d’autres. A commencer, espère-t-il, dès le 29 de ce mois, à Canberra, face à une grande part d’inconnu. “A part les quatre de NRL…, on ne sait pas grand-chose des Libanais”.

Quatre adversaires à prendre bien sûr au sérieux : “Si Robbie Farah est positionné à la mêlée, on aura affaire, avec Mitch Moses, à une charnière estampillée NRL, alors que Tim Mannah est un pilier dur au mal, qui déploie un maximum d’activité, sur un terrain, et coure dur. Un besogneux, en quelque sorte”.

“L’arme la plus simple…”

Pour le reste, “il faut s’attendre à un gros défi physique”, poursuit Anto. “Car quand des joueurs, au sein d’une sélection, ne sont pas habitués à évoluer ensemble, quand les automatismes ne sont pas naturels, c’est encore l’arme la plus simple à utiliser”.

Une arme qu’ont également les Bleus, en magasin, mais pas seulement : “Au cours de leur très bonne première mi-temps, contre la Jamaïque, on a assisté à quelques belles phases de jeu, il faut simplement améliorer, d’ici le 29 octobre, la relation entre les joueurs, le timing concernant les courses”.

Antoni Maria, histoire d’éviter une éventuelle rechute de la gastro-entérite l’ayant contraint à déclarer forfait, avait été mis au repos par le staff, vendredi dernier à Perpignan. C’est donc devant son poste de télévision, qu’il a apprécié la performance de ses camarades. “J’avais besoin de récupérer, surtout avant le long voyage qui nous attendait”.

Franck a pris du poids

Désormais, c’est fait. Et on peut compter dur comme fer sur le frère de Loïc, policier municipal à Villeneuve sur Lot, joueur important du pack des Léopards, et de Franck, 20 ans depuis peu (“il dépasse enfin les 100kg , ce qui lui manquait vu sa taille, 1,91 m”), et dont on attend beaucoup cette saison, avec les Dragons U23.

Car si Leigh, son club en 2017, est descendu, Antoni, lui, est monté en puissance, une fois rétabli de sa rupture du tendon pectoral gauche, trois mois et demi d’arrêt forcé à la clé : “J’ai disputé 16 matchs, et ai été souvent aligné d’entrée. Si d’autres piliers préfèrent pénétrer sur le terrain en cours de rencontre, ce n’est pas mon cas. Etre titulaire permet en effet de rentrer d’emblée dans le vif du sujet, et je suis satisfait de mes performances”.

Il dit d’ailleurs se “sentir bien physiquement”, après avoir eu besoin de “digérer l’échec des Centurions dans le One Million Pound Game”.

Aujourd’hui de retour en France, car libre de quitter, même sous contrat, un club relégué, il ne veut pas en dire plus tant que rien n’est officiel, mais il se retourne par contre sur sa première – et dernière – saison passée à Leigh : “L’atmosphère était bonne entre nous, car nous avions la confiance du coach, mais nous avons fait le yo-yo tout au long de notre parcours, suite aux blessures de joueurs importants, et aux deux matchs perdus à domicile contre des adversaires directs au classement, Hull KR et Widnes”.

Heureusement, lui n’a pas souffert de la comparaison avec les meilleurs piliers de Super League, et il sait qu’on attend beaucoup de sa part, ici en Australie : “Cette équipe est jeune, et je vais essayer d’amener mon expérience, moi qui ai  gagné en maturité, cette année, souligne-t-il à Narrabeen, où le soleil continue de briller, dans une nature sauvage où se côtoient perroquets blancs, iguanes et wallabies.

 

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