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“Canari” jamais cuit!

Crédit Stéphane Laurent

Avec un surnom pareil, quand avec Le Barcarès XIII il perdit en demi-finale du championnat face à l’AS Carcassonne, il aurait très bien pu se trouver dans le camp d’en face.

“A l’époque, cela se jouait sur deux matchs, nous n’avions échoué que de deux points à domicile, avant d’en “prendre” 30 au retour”, se souvient Klifa Bergal, talonneur quatre saisons durant avec le XIII de la Mer, aux côtés notamment de Michel Roses et Bruno Castany.

Mais c’est bien plus tôt, à l’école de rugby à XIII de St Paul-de-Fenouillet, que “Canari” fut baptisé ainsi : “C’est Jean Galobardes, mon premier entraîneur, qui m’avait surnommé  comme cela, car j’étais toujours habillé de jaune, et depuis c’est resté”.

Un SPAC qu’il quitta une première fois pour rejoindre les juniors de Saint-Estève, avec l’ex arrière du XIII de France, Marcel “Marteau” Pillon, et Bruno Castany comme entraîneurs, Pierre Chamorin, Jean-Marc Garcia, Didier Cabestany, comme coéquipiers.

Double finaliste avec St Cyp

De retour à Saint-Paul, celui qui en 1994 était le capitaine de la sélection du Roussillon contre celle de l’Aude, se fractura un fémur, carrière dès lors mise entre parenthèses, avant de rebondir plus tard à Caudiès XIII, le temps de perdre une finale du championnat de France contre Ille-sur-Têt, à Saint-Laurent de la Salanque, puis sous les maillots de Rivesaltes XIII, et de Saint-Cyprien de 2007 à 2000.

Des années fastes, à l’entendre : “Serge Pallarès était l’entraîneur, nous possédions une belle équipe, autour de joueurs australiens comme Hartigan, Raleigh, de Christophe Auroy, David Zamora, Alonso, de mes amis Bernard Cartier, Christophe Marginet (ndlr : l’oncle de Rémy). Nous avons perdu deux finales d’Elite 2 contre Salon, et Villefranche-de-Rouergue, nous avons été éliminés en quart de finale de la Coupe Lord Derby par Villeneuve-sur-Lot”.

Mais pour “Canari”, le tour du Roussillon n’était pas encore bouclé. Etapes quinzistes au SCA Rivesaltes et à la Côte Vermeille, avant le sprint final au Barcarès XIII.

Restent les souvenirs : “Didier Cardon, d’Ille, était l’adversaire le plus redoutable, mais mon cousin “Momo” Belmaziz, et Abet Baklouch, m’ont également marqué”.

Fan, plus récemment, de “Laurent Frayssinous et Jérôme Guisset, lors de la première saison des Dragons”, de Fouad Yaha aujourd’hui, “Canari” estime en outre que le Dragon U19 Mathieu Cozza “ira loin, parce que modèle de sérieux, et travailleur acharné”.

“Les entraîneurs entraînent…”

Avec Gilles Albert, au stade de la mer

Mais ce sont actuellement les tricolores de cette catégorie, qu’il accompagne lors des stages préparatoires à la Coupe d’Europe du mois prochain. “François Dorce-Hantz me fait particulièrement bonne impression”, juge celui qui veille à la logistique, sous l’aile de Gilles Albert, de toutes les équipes de France, féminines et handi compris.

Et avant de prendre la route, matériel à bord du véhicule, pour Belgrade, et un trajet de 17 heures entrecoupé d’une nuit à Padoue, en Italie, “Canari” prend son rôle très au sérieux : “le leitmotiv est le suivant : les entraîneurs entraînent, les préparateurs physiques préparent”.

Sous entendu, tout le reste incombe aux responsables de la logistique, aux entraînements comme en match : collations pour joueurs et arbitres, boucliers, plots, maillots…

Le tout sous le signe d’une bonne humeur communicative. Parce que “Canari” n’est jamais cuit, cuit, cuit.

 

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