Finale de la Coupe de France N1 à Pia
Pomas 16
Toulouges-Baho-Le Soler 6
Mi-temps : 10-0
Arbitre : M. Vergnes
2.000 spectateurs
Pour Pomas : 3 essais Peault (20), Mayans (34), Lapeyre (71) ; 1 transformation Fernandez (34), 1 pénalité Fernandez (43)
Pour les Falcons : 1 essai Munuera ; 1 transformation A.Garcia
Pomas : Lapeyre – Ruiz, Peault, Gely, Mayans – (o) Fernandez, (m) Dupré – Rougé – Belmaziz, Mougnibas – Puyal (cap), Tisseyre, Gambus
Entrés en jeu : Bonnery, Martinez, Lobier, Limouzy
Falcons : A.Garcia – L.Garcia, Cazeau, Mekkaoui, Manent – (o) Munuera, (m) Guasch – Madouri – Manzanares, Funda – Rodrigues, Bidaut, De Oliveira
Entrés en jeu : Dauset, Dalla Bona, Descottes, Beltran
Finale de la Coupe de France de Nationale 1
Quand Pomas se sublime : Auteurs d’une prestation XXL, les Audois ont déplumé les Falcons.
À peine dix ans d’existence, et déjà une Coupe de France dans leur vitrine ! Avec l’âme des conquistadors, les Audois de l’AS Pomas ont écarté de leur route des Catalans favoris sur le papier. Une entente Toulouges-Baho-Le Soler, comme à la maison ou presque chez les voisins pianencs, et sous un soleil de plomb. Face à eux, un Pomas bouillant, sorti incandescent d’une demi-finale explosive contre Salses. Dans ce duel de costauds, où les deux camps se rendaient coup pour coup, ce sont les Audois qui frappaient les premiers. Une attaque grand large, le ballon qui voltige d’une main à l’autre, et le centre Péault, en bout de ligne, d’ouvrir la marque. Clinique. Côté Falcons ? Comme une semaine plus tôt. À la peine. Englués dans un jeu petit bras, hésitant. Trop prévisibles pour des rouge et blanc en place, solides en défense et audacieux dans leurs relances.
Pomas, sûr de son rugby tout-terrain…
Il fallait patienter plus de trente minutes pour voir enfin les vert et noir menacer la ligne adverse. Mais au lieu de recoller, ils prenaient un coup de poignard : Manent, lancé plein champ, se faisait gratter le ballon par Mayans, qui remontait tout le terrain pour aplatir à l’autre bout du pré. Opportunisme pur. Et les Falcons, toujours à sec. Au retour des vestiaires, les gars du 66 se montraient plus précis, plus tranchants, et se voyaient récompensés par Munuera, qui héritait d’un ballon égaré. Un éclair dans la grisaille. Pour rien. Car Pomas, solide et sûr de son rugby tout-terrain, ne lâchait rien. Même sous la pression, même acculé dans son camp. Et reprenait le fil, patiemment. Une pénalité convertie par l’orfèvre Fernandez, puis Lapeyre, au terme d’une action concertée, remettait les pendules à l’heure. Et scellait le sort d’une entente catalane sans solutions. Un bien beau vainqueur, ce Pomas version 2024-2025…

