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Le bilan d’Aurélien COLOGNI

Cinq matchs, de Serbie-France à France-Ecosse, une défaite pour quatre victoires, un titre de champion d’Europe : Aurélien Cologni, qui a renforcé l’adhésion autour de sa personne, dresse le bilan de la campagne automnale des Bleus.

Quels joueurs ont confirmé leurs possibilités ?
Je parlerai plutôt d’affirmation, car si les joueurs sont en équipe de France c’est qu’ils ont le potentiel adéquat.

Or, certains sont plus performants en club qu’en équipe de France, où ils ont parfois moins de cadres autour d’eux sur lesquels s’appuyer. Alrix Da Costa et Lambert Belmas, eux, se sont au contraire élevés. Avec leur club, ils n’étaient utilisés que partiellement, ou en fin de saison dans des matchs sans enjeu, et avec les Bleus ils se révèlent dès lors que nous leur proposons de passer à leur tour devant.

Ils sentent la confiance qu’on leur accorde. Quand j’ai demandé à Lambert d’assurer la succession de Jason Baitieri, entre le deuxième et le troisième match de l’Euro, il a assuré. Le passage en équipe de France permet à des joueurs comme eux d’évoluer, et ce n’est pas facile quand on ne joue pas régulièrement en club, alors qu’il faut justement être constant, sur la durée d’une compétition internationale.

Qui d’autre s’est affirmé, comme vous dites ?
Théo Fages prend de plus en plus d’importance au sein du groupe. On le sent de plus en plus à l’aise avec le jeu pratiqué en équipe de France. Rhys Curran s’est montré très pro. Son entente avec Théo a été remarquable, sur le côté gauche. «Il comprend tout», m’a d’ailleurs dit ce dernier, à propos de ce Toulousain performant, aussi, pour faire la liaison avec Bastien Ader et Paul Marcon, sur le même endroit du terrain.

J’en profite d’ailleurs pour dire combien celui-ci a été utile. Il n’avait pas joué de toute la saison sur l’aile gauche, et il se retrouve sur ce côté face aux Anglais. Il a été mis en difficulté, à Leigh, mais c’était en fait un mal pour un bien. Car c’est un joueur de challenge. Fort de son mental d’acier, il a ensuite rebondi.

Pourquoi l’attaque a-t-elle autant penché à gauche, contre l’Ecosse ?
De l’autre côté, Benjamin Jullien est un coureur davantage vertical, et on avait demandé à Hakim Miloudi de se montrer plus performant dans les sorties de camp. Du coup, il existait plus de possibilités dans le jeu, côté gauche, avec autant de joueurs du TO.

Extrait du magazine “Planète XIII” de Décembre 2018.

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