Finale du championnat de France Elite 1
TOULOUSE OVALIE – ST ESTEVE XIII CATALAN 32-8
Mi-temps 18-0
Arbitre Salim Sabri
Toulouse : 7 essais Goubairate (2), Olm Rouppert (21, 47, 79), Mansard (31), Moinache (38), Banukone (74), 2 T Moinache (2) et Ciria (74).
St Estève XIII Catalan : 2 essais Ohandja (56), Musch (62).
Carton jaune : Julie D’Angelo (Déesses) à la 35è.
TOULOUSE OVALIE : Goubairate – Achard, Ciria, Moinache, Olm Rouppert – (o) Benattou, (m) Varela – Banukone, Mansard, Yesa – Estevez, Raucoules – Legout.
Sont entrées en jeu Anton, Laurac, Zaghdoudi, Himoudi.
ST ESTEVE XIII CATALAN : Akpa – Canal, Musch, Bianchini, Dagues – (o) Bessahli, (m) Pastor – Rakei, Ramos, M’Foudi – Bussière, Giannoli – Llandry.
Sont entrées Guisset, Candido, Julie D’Angelo, Mama Ohandja.
Si les Catalanes en sont les Déesses, les Toulousaines sont bien les reines du rugby à XIII féminin. La énième éclatante démonstration effectuée dimanche à Brutus le confirme à souhait. Un règne sans partage depuis tant d’années…
Et à ce niveau, les fautes à répétition des Déesses se payent cash. D’abord par une échappée de Goubairate. Ensuite par un bel enchaînement Goubairate – Moinache – Olm Rouppert. Et quand en face on ne concrétise pas sur ses temps forts, on s’expose à d’autres déconvenues : une inspiration de Varela au profit de Mansard.
Le réalisme n’était pas ailleurs que dans le camp toulousain, comme sur cette attaque déployée souriant à Moinache, pour renvoyer les Catalanes une première fois aux vestiaires avec un 18-0 dans la vue.
Même topo à la reprise : collier des perles Varela, Benattou, Goubairate, Moinache, Olm Rouppert. Réglé comme du papier à musique.
Les Catalanes avaient mis presque une heure pour entrer dans la danse, récompensées par un essai en force d’Ohandja, suivi d’un autre, savoureux celui-là : mouvement Akpa – Ramos – Bussière échouant d’un poil, Musch bousculant trois Zoulouzen sur le tenu suivant.
Mais le mal était fait depuis bien longtemps, et jamais rassasiées, les Haut-Garonnaises remettaient le couvert par Banukone, souple et puissante à la fois. Au bout d’une action collective d’éclat, Olm Rouppert signait un hat-trick sonnant la fin de la récréation.
Mais il n’y a rien à regretter, dès lors que l’on tombe sur plus forte que soi, témoin la longue accolade entre Leila Bessahli et Aimée Banukone précédent un nouveau trophée soulevé, et amplement mérité.