La Jamaïque terre de rugby à XIII ? Si, si ! Sachez qu’en 2015 et 2016, pas moins de 138 matchs ont été disputés sur cette île rendue célèbre par Bob Marley. Et que les licenciés, en 2017, sont en hausse de 12% par rapport à l’année précédente, alors que de plus en plus de scolaires et d’étudiants y pratiquent ce sport.
Pour autant, l’équipe nationale, elle, ne serait pas réellement compétitive sans l’apport des joueurs évoluant en Angleterre. Ceux là même qui affronteront le XIII de France le 13 octobre prochain au stade Gilbert-Brutus de Perpignan.
De quoi constituer une bonne préparation, pour les Bleus, juste avant leur envol vers l’Australie et leur espoir de qualification pour les quarts de finale de la World Cup.
Car si aucun joueur de Super League ne défend les couleurs jamaïcaines, ils sont nombreux, en Championship et en League One, à en arborer fièrement les couleurs, lors des échéances internationales.
Match nul avec le Pays de Galles
Comme le 21 octobre dernier à Wakefield, où la Jamaïque avait fait match nul 16-16 avec le Pays de Galles (qui alignait entre autres Lloyd White et Gil Dudson, de Widnes, Anthony Walker, de Wakefield), forte de l’équipe suivante :
Wayne Reittie (Batley) – Richie Barnett (Hunslet), Alex Brown (Batley), Lewis Bowman (Sheffield), Aaron Jones-Bishop (Doncaster) – (o) Jermaine Coleman (London Skolars), (m) Danny Thomas (Hunslet) – Jode Sheriffe (Keighley), Joel Farrell (Dewsbury), Jordan Andrade (North Wales) – Danny Bravo (Batley), Mo Agoro (Gloucestershire) – Corey Hanson (Sheffield).
Etaient entrés en jeu : Keenen Tomlinson (Bradford), Kadeen Williams (Gloucestershire), Jamel Goodall (Keighley), Ross Peltier (Keighley).
Cinq jours plus tôt à Bray, contre l’Irlande amateur, battue 68-16 par les Reggae Warriors, Jermaine Coleman, l’entraîneur-joueur de la Jamaïque, qui est aussi celui de London Skolars (League One), s’était appuyé sur le même groupe, utilisant en plus Reece Williams (Doncaster), et Jerome Yates (London Skolars).
Court échec contre les USA
Mais la présence de la Jamaïque sur la scène internationale remonte à plus loin. En décembre 2015 en Floride, lors d’un tournoi qualificatif tripartite, aux côtés des USA et du Canada, elle avait échoué dans sa quête de qualification pour la Coupe du monde 2017, ne s’inclinant toutefois que 20-14 face aux Tomahawks.
A l’automne 2011, la Jamaïque avait déjà disputé, en vain, les qualifications pour la Coupe du monde 2013, dans une poule alors également composée des USA et de l’Afrique du Sud.
On trouvait notamment dans ses rangs Karl et Waine Pryce, respectivement frère et cousin de l’ex Dragon Catalan Leon, et deux joueurs des London Broncos, Lamont Bryan (qu’on retrouvera plus tard à Lescure) et Omari Caro, aujourd’hui à Bradford.
Les Reggae Warriors 2017, eux, songent déjà à la première Coupe du monde des pays émergents, qui aura lieu courant 2018 en Australie. Et le match de Perpignan constituera pour eux une préparation de choix.
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