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L’interview insolite : Eloi Pélissier

Eloi était le talonneur de Leigh ayant disputé le plus de matchs, la saison passée : 24, contre 20 à Liam Hood, et 17 à Mickey Higham. C’est à Lézignan, depuis le début janvier, que le Catalan apporte désormais sa fougue.

Ton mot préféré du dictionnaire ?

“Famille”

Le sportif dont le poster ornait le mur de ta chambre d’enfant ?

“Andy Farrell, car j’étais fan de Wigan”

Le meilleur conseil qu’on t’ai jamais donné ?

“Ne jamais rien lâcher, et seul le travail paie”

Ton dernier cauchemar ?

“Il date de la deuxième nuit passée à Narrabeen, lors de la Coupe du monde. La veille, avec Nabil Djalout, nous avions aperçu trois kangourous à proximité de la chambre. Et en suivant, durant la nuit, j’ai rêvé que deux gros ours me poursuivaient, alors que je me trouvais dans la nature avec ma femme et mon fils”

Une manie dans le vestiaire avant un match ?

“J’enfile toujours sur le pied gauche chaussettes et crampons, et je ne me prépare jamais trop tôt afin de ne pas tourner en rond en attendant le coup d’envoi”

Quel joueur aurais-tu aimé être ?

“Je suis content de celui que je suis, mais c’est vrai qu’avec quelques centimètres supplémentaires j’aurais pu occuper un autre poste, en plus de celui de talonneur, comme troisième ligne”

Quelle chanson te met de bonne humeur, le matin au réveil ?

“La vie en rose”, que chante Caroline à notre fils pour l’aider à s’endormir”

Quel chanteur te fait bailler d’ennui ?

“Aucun en particulier, mais je préfère cent fois les chansons des années 80, au rap agressif qu’on entend souvent aujourd’hui”

Ton surnom dans le vestiaire ?

“Le dogue”, en équipe de France, comme hier chez les Dragons, sans doute parce que je coure partout, et “The frenchie” quand je jouais à Leigh, d’autant que je cuisinais parfois à mes coéquipiers des plats qu’ils n’ont pas habitude de manger, comme ceux à base d’escargots”

Que vois-tu lorsque tu te regardes dans une glace ?

“Quelqu’un d’heureux, y compris dans les périodes où tout ne va pas comme je le souhaiterai. Parce que j’ai la chance d’être en bonne santé, et entouré d’une famille aimante, dont je suis très proche”

Un récent moment de bonheur ?

“Quand je suis allé à Saint-Paul de Fenouillet présenter mon fils à mon arrière arrière grand-père maternel, Paulin, âgé de 96 ans, et qui pour la petite histoire conduit encore sa voiture !”

Une qualité que tu penses posséder ?

“Le sens de l’hospitalité. En 2017, à Leigh, ont logé à notre domicile, pour des périodes plus ou moins longues, l’arbitre lézignanais Geoffroy Poumès, qui officiait alors comme juge de touche en Angleterre, Ilias Bergal, et Marc Escaré, le père de Morgan”

Envoies un tweet au Président de la FFR XIII ?

“Persistez dans la voie que vous venez de commencer à tracer, ce qui permettra d’offrir au rugby à XIII français la place qu’il mérite”

Et au Président de la République ?

“On vous voit souvent assister à des évènements sportifs très médiatisés. Intéressez-vous également au rugby à XIII”

Ton ancien coéquipier le plus méchant ?

“David Ferriol avant-hier à Perpignan, Gareth Hock hier à Leigh. Même à l’entraînement, ce dernier était dangereux, n’hésitant pas à mettre le coude sur un plaquage, quand il était fatigué”

Ton adversaire le plus fair-play ?

“Kevin Sinfield et Rob Burrow, tellement humbles en dépit de leur immense talent. C’est pourquoi je les admire tant, comme j’admirais auparavant Steve Menzies, un joueur qui m’a beaucoup conseillé, à l’époque chez les Dragons”

Ton dernier fou-rire ?

“Quand, lors d’une séance avec l’épouse de Sam Moa, qui est photographe pour enfants, Sandro s’est “oublié” sur Caroline, sa mère”

Tes dernières larmes ?

“Elles étaient de joie, lors de la naissance de notre fils”

Ta dernière folie ?

“Disons que la prochaine sera le cadeau que j’offrirai à Caroline”

Article extrait du magazine NEWS FFRXIII de mars 2018. Pour lire gratuitement le magazine en ligne CLIQUEZ ICI.

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