“Je ne m’y attendais pas du tout, Aurélien Cologni ne me l’avait pas laissé entendre, c’est donc une grosse surprise pour moi”, lâche tout de go Charles Bouzinac, invité à faire apprécier sa rigueur et son talent, prochainement en Australie.
Le talonneur de Lézignan, âgé de 25 ans et demi, fidèle du groupe des joueurs suivis, international à deux reprises contre la Serbie, mais jamais encore un cran au-dessus, récolte ainsi le fruit de sa constance dans l’effort, et de sa vivacité ballon en main.
Interview express.
Qu’as-tu ressentis à l’annonce de ta sélection ?
“De la joie, de la fierté. J’ai travaillé pour atteindre cet objectif, et je prend cela comme une récompense, moi qui ai traversé une saison compliquée, et que je qualifie de transition, en club, suite à mon départ du Toulouse Olympique, à l’été 2018”.
Comment s’est passée la reprise à Lézignan ?
“Après avoir passé des tests physiques quelques jours plus tôt, nous avons repris l’entraînement le mardi 1er octobre”.
Quel joueur de Lézignan s’est montré le plus à son avantage, la saison passée ?
“Valentin Ferret, qui a amené de la vitesse à l’équipe”.
Ton match personnellement le plus abouti, en 2018-2019 ?
“A Saint-Estève, en début de parcours”.
Quelle qualité principale trouves-tu à William Ousty, un de tes concurrents en sélection ?
“L’explosivité”.
A Renaud Ganz, talonneur de la sélection Est lors du Match des Provinces d’Origines ?
“La détermination”.
A Mathieu Khedimi, qui peut également opérer en troisième ligne ?
“La consistance, ayant la faculté à répéter les efforts”.
A Alrix Da Costa ?
“L’expérience”.

Crédit Bernard Rieu