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XIII de France: Maxime Puech de l’ombre à la lumière

Avec Paul Marcon, champion de France junior à ses côtés.

Il est l’un des tous meilleurs piliers français, et il n’a encore jamais revêtu un maillot tricolore, depuis ses débuts comme poussin deuxième année, à l’école de rugby de Réalmont.

Son titre de champion de France junior avec le Toulouse Olympique, en 2014, aurait pu lui ouvrir une porte en bleu avec les U19, mais il a dû patienter jusqu’à l’automne 2018 pour se voir enfin accorder une chance.

“Hélas, je me suis blessé à l’ischio-jambier avant le match de Coupe d’Europe contre l’Ecosse”, rappelle cet avant dur au mal, ne rechignant devant aucun effort.

Quelque temps plus tôt, il avait déjà dû décliner la sélection pour Angleterre-France à Leigh, à cause d’une subluxation du coude, assortie d’un étirement du tendon du long biceps.

Un joueur de l’ombre jaillissant donc, enfin, à la lumière, à 25 ans, avec assurément un bel avenir en bleu devant lui.

En Australie, à la fin du mois, il aurait aimé avoir à ses côtés son ami d’enfance, Anthony Marion, mais ce sera pour une autre fois.

“Il était en pleine dynamique, avant de se blesser sérieusement contre Featherstone”, regrette Maxime, qui a fait ses classes de rugbyman à Villefranche d’Albi en compagnie du talonneur international du TO, et de Clément Boyer, véritable association de bienfaiteurs du XIII.

Champion en junior avec Marguerite et Marcon

Maxime, cousin d’Emilien et Ludovic Gaillac, sera accompagné de plusieurs joueurs du TO, en Australie, comme Gavin Marguerite et Paul Marcon, “qui étaient également du titre glané en junior”.

Un an plus tard, le nouveau pilier tricolore soulevait le trophée Max-Rousié, fort d’une victoire en finale d’Elite 1 contre Carcassonne (20-12), et l’aventure en Championship pouvait commencer.

Cette saison, elle s’est achevée par une amère défaite, sur laquelle il revient brièvement : “Nous avons commis trop de fautes, et en play-off on le paie cash”.

Mika, Marion, Robin, le Top 3

Un revers également lié à “un manque de lucidité dans la gestion du jeu, à certains moments de la partie”, souligne celui qui, à défaut de finale à Toronto, a accompli une solide année de Championship, à l’image d’un ensemble toulousain n’ayant véritablement péché que sur la fin, et au sein duquel, à ses yeux, “Con Mika, Anthony Marion et Stan Robin ont été les trois joueurs les plus en vue”.

Maxime, qui a le pilier international anglais de NRL, James Graham, comme modèle, a par ailleurs été impressionné, cette année en Championship, par le troisième ligne du Wolfpack, Jon Wilkin : “Un joueur intelligent qui possède l’art de faire courir ses adversaires”.

Courir, réfléchir, et foncer, c’est que Aurélien Cologni demandera au Tarnais, prochainement en Australie.

A priori, il ne sera pas déçu. “Jouer en équipe de France, c’est une reconnaissance, et je ferai le maximum”.

Personne n’en doute, à Toulouse et ailleurs…

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