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Mickaël Murcia : “Les organismes sont fatigués”

Mickaël Murcia avec un autre grand ancien de Limoux, David Ferriol, et Daniel Wagon, l’entraîneur des U19 “rouge et noir”.
Crédit Didier Donnat

En toute sportivité, dès lors qu’une fois hors du terrain ils s’appréciaient, Maxime Grésèque et Mickaël Murcia ont longtemps été adversaires. Même poste, même âge, à un mois et onze jours près, même talent inné.

Mais jusqu’à l’automne dernier, on était loin de soupçonner les voir œuvrer un jour côte à côte. Mais le départ d’Olivier Janzac est passé par là, et Max le Catalan a été appelé à lui succéder, avec “Mika” le Blanquetier pour l’épauler dans sa nouvelle tâche.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’association des deux meilleurs demis de ces quinze dernières années fonctionne à merveille. Avec, en plus, Murcia comme guide éclairé sur le terrain. Comme dimanche dernier à Palau, où sa présence a pesé sur le résultat final.

Et où il n’a pas manqué de saluer l’implication de Maxime, son ex meilleur “ennemi” : “Les joueurs ont rapidement adhéré à son discours. Il a gardé la ligne tracée par Olivier Janzac, seuls les mots changent. C’est quelqu’un qui travaille beaucoup, il faut lui rendre cet hommage”.

Un match à Palau où les Blanquetiers ont donné quelques signes de lassitude : “Nous tournons avec le même groupe depuis plusieurs semaines déjà, en raison du nombre élevé de blessés dans nos rangs. Les changements effectués au sein de l’équipe nous ont quelque peu perturbé, et puis Palau était à la recherche de la qualification, ce qui a rendu notre tâche difficile. Or, même si les organismes étaient fatigués, il convient de féliciter les gars, qui n’ont commis que très peu de fautes en seconde mi-temps. Ainsi, nous avons pu mettre les Palauencs en difficulté, et surtout presque assurer la deuxième place au classement”.

Une semaine plus tôt, contre Albi, Limoux déjà avait souffert, “surtout que le combat était plus rude encore, devant”, poursuit “Mika”, pour qui “le repos après la finale de la Coupe Lord Derby, sera le bienvenu”.

Une finale que “les deux prochains matchs, contre Toulouse Broncos et Avignon, serviront à préparer”. Avec Maxime à ses côtés, bien sûr…

Ce que disait Maxime de Mickaël, à la veille de la finale du championnat 2016 :

“Il a accompli une grande carrière. Nous sommes de la même génération, celle de 1981, et nous nous affrontons depuis les benjamins. Déjà il était rugby, malin. Et au fil du temps il est devenu une des pièces maîtresses de Limoux. Il est capitaine, et c’est un meneur de jeu, un joueur d’anticipation également. Complet, il est aussi efficace en défense. Je n’ai disputé qu’une finale contre lui, celle de la Coupe en 2001, avec l’UTC (ndlr : victoire des Catalans 38-17, 20 points inscrits par Grésèque, dont un doublé), où il formait la charnière de Limoux, avec Nicolas Piccolo. Sinon, en dehors du terrain, c’est quelqu’un de calme, sympa. Nous étions invités au mariage d’un ami commun, Guillaume Mestre, voici de cela quelques années, mais nous n’avons jamais été associés sous le maillot tricolore, bien qu’ayant effectué ensemble une tournée en Russie, en 2004″.

 

Ce que disait Mickaël de Maxime, à la même époque :

“Nous avons toujours été rivaux, il m’a d’ailleurs barré la route en équipe de France. C’est un joueur capable de tout faire, avec les mains comme avec les pieds, et peut réaliser un exploit à tout moment, dans un match. Je l’ai apprécié hors des pelouses lors d’une tournée en Russie, en 2004, qui ne s’était pas bien passée sportivement parlant. Il est simple, ouvert à la discussion, mais nous ne nous sommes pas beaucoup fréquentés, car la distance géographique nous sépare. Je vis à Limoux, lui à Perpignan. Mais je sais que Maxime et mon ami Guillaume Mestre se téléphonent souvent”.

 

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