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Agnès BAURIERES : « Le fait d’être une femme ne change pas la donne.»

Une semaine après les 24h du sport féminin, la FFR XIII souhaite appuyer cette initiative en mettant en avant une nouvelle personnalité féminine du Rugby à XIII français.

Après Audrey ZITTER, en tant que première femme à entraîner une équipe masculine de Haut-Niveau en France, nous allons nous intéresser à Agnès BAURIERES, qui chaque week-end, porte fièrement son uniforme d’arbitre sur les pelouses treizistes.

Tout d’abord, comment avez-vous connu le Rugby à XIII ?

Agnès : Le Rugby à XIII est très accessible et très populaire sur Perpignan. Le XV et le XIII sont très bien partagés géographiquement, et après avoir connu le Rugby à XV j’ai découvert le XIII il y a quelques années.

Comment le métier d’arbitre s’est présenté à vous ? Comment se sont déroulés les premiers stages d’arbitrage ?

Agnès : J’avais le désir depuis quelques temps d’être un vrai acteur du Rugby à XIII, au même titre qu’un joueur ou entraîneur. J’aime être sur le terrain et vivre ce sport de l’intérieur, afin de le promouvoir, de le rendre plus attractif, et plus rapide encore.

Les premiers stages ce sont très bien déroulés. J’ai découvert une véritable équipe, sur laquelle nous pouvons nous appuyer, il y a quelque chose de familial, de fraternel. La mentalité est toujours bonne et nous avons un vrai désir de progresser.

Comment avez-vous vécu vos premiers matchs ?

Agnès : J’avais beaucoup de pression lors de mon premier match, c’est une grosse responsabilité de lire le jeu en temps réel, mais on y prend du plaisir et on trouve une certaine forme d’accomplissement.

Le fait d’être une femme ne change pas la donne. J’essaie de faire comprendre que je veux être traitée comme un arbitre et qu’il y ait le moins de différences possibles.

Certains sont contents de voir des femmes s’impliquer dans notre discipline et dans l’arbitrage. La parité est nécessaire pour continuer à développer la pratique.

Quels sont vos objectifs ?

Agnès : A très court terme, j’aimerais démarrer comme arbitre central. La touche, c’est intéressant, mais le fait de goûter au rôle d’arbitre central m’impatiente. J’ai des ambitions modestes, je n’imagine pas l’international ou autre, mais j’ai vraiment envie de progresser, pour atteindre je l’espère le plus haut niveau français.

Que diriez-vous à toutes ces passionnées qui souhaitent également arbitrer ?

Agnès : Il faut essayer ! C’est la garantie de trouver une équipe, de connaître de manière assez pointue les règlements, les rôles des divers arbitres. La responsabilité de notre poste peut permettre aux plus timides de gagner en confiance, tout en étant un véritable acteur du Rugby à XIII.

En-dehors du terrain, vous troquez votre sifflet pour la plume, comment est venue cette passion pour la rédaction ? Et votre pseudonyme (Téhora DUTENU) ?

Agnès : Je suis passionnée depuis toute petite, presque d’aussi loin que j’ai su écrire. J’aime cette capacité des écrits à transmettre plus que des mots, des émotions, de la joie, de la peine. C’est une vraie passion.

Concernant mon pseudonyme, je voulais faire un jeu de mot. Je suis partie de « ras du tenu », avec une consonance un peu plus féminine, et étrangère. C’est devenu Téhora DUTENU. Ça attire la curiosité des gens et au bout de quelques secondes on comprend vite le lien avec ma passion, le Rugby à XIII.

Agnès BAURIERES, accompagnée par Francis CAU

Agnès BAURIERES en tenue, accompagnée par Francis CAU.

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