Le recrutement d’Alexandre Gay au Sporting Treiziste Toulonnais, on le doit à Anthony Angeli. “C’est un ami, je jouais en junior à La Seyne, un club varois de Fédérale 1, quand il m’a contacté, de même qu’un grand nombre d’autres anciens du RC Toulon ou de jeunes qui évoluaient dans des clubs voisins”, explique cet ailier longiligne, candidat à une place parmi les 21 qui disputeront la Coupe d’Europe U19, le mois prochain en Serbie.
On peut d’ailleurs rendre hommage à Anthony, sachant que l’été dernier il y avait encore tout à faire, sur les bords de la rade : autrement dit, mettre sur pieds la première équipe U19 du STT. Alexandre en a été, et il ne regrette surtout rien.
“Le challenge était attirant”, souligne en effet le joueur né en 1999, et qui a chaussé ses premiers crampons voici dix ans à l’Union Sportive du Mourillon, à portée de drop du stade Mayol.
Là où, plus tard, il jouera sous la tunique rouge et noir, en Crabos, aux postes d’ailier, centre, arrière. En compagnie, entre autres, des récents champions du monde U20, Louis Carbonel, fils d’Alain, champion de France 1987 avec le RCT, et Jean-Baptiste Gros.
Un challenge attirant, certes, mais compliqué pour quelqu’un devant “tout assimiler” d’un sport voisin, mais si différent. Surtout devant. “Le rythme, au niveau du cardio, est tellement plus élevé”, précise Alexandre.
“A XV, on joue une minute et demi au maximum sans discontinuer, alors qu’à XIII c’est parfois six ou sept minutes sans interruption, du moins en Super League. Alors, passe encore pour les trois-quarts, mais comme je jouais parfois deuxième ligne, cette année…”
“Ce n’est donc pas le même effort à produire, et j’ai encore des progrès à afficher, dans ce secteur”.
Mourgue et Maury comme exemples
Une saison de plus à XIII, même s’il ne sait pas encore si ce sera au ST Toulonnais, devrait faire de lui un joueur déjà marquant, malgré son jeune âge.
Histoire de marcher dans les pas, mais dans un emploi différent sur le terrain, d’Arthur Mourgue, ou du Bahotenc Romain Maury, deux joueurs qui lui ont fait “forte impression”, cette année en juniors.
Alexandre dit aussi le plus grand bien de son coéquipier en 2018, Théo Papalia, un troisième ligne venant de signer à La Seyne, comme du centre de l’équipe première varoise, Bastien Soury.
En deuxième année de “Techniques de Commercialisation”, à l’IUT de Toulon, Alexandre, fan de Semi Radradra et d’Eric Ashton, a en outre apprécié “les performances de Djibril Khoulalène et Léon Michel”, cette année avec les U19 toulonnais, et pris bien du plaisir sous la houlette de son entraîneur, Chay Mouridi, “proche des joueurs, protecteur et compréhensif”.
Le début d’une belle carrière ?