Dès les premières heures des noms de communes qui résonnent à nos oreilles d’une consonance si familière, Villegailhenc et puis Ferrals et puis, et puis Trèbes, Villalier…. la liste s’allonge inexorablement. Une liste cruelle et qui semble ne plus vouloir s’arrêter..
Les premières photos apparaissent sur les réseaux sociaux et l’on comprend très vite que le drame dépasse ce que l’on pouvait imaginer.
Les premières victimes de cette catastrophe ( la pire inondation depuis 1891) commencent à être recensées, les chiffres se bousculent, contradictoires puis se confirment accentuant un sentiment de tristesse et d’émotion profonde dans la population de tout un département.
Ces villages si souvent traversés, noyés sous un ruisseau, un cours d’eau ou un fleuve transformés en torrent implacable qui dévaste tout sur son chemin, ces ponts si souvent empruntés arrachés, emportés comme des fétus de paille. Ces maisons si souvent rencontrées ou aperçues au cours d’un déplacement ou d’une sortie, dévastées…
Alors l’important devient secondaire et l’urgent prend toute la place. Les multiples voyages anonymes dans des villages où l’on peine à regarder autour de soi par pudeur pour celles et ceux qui viennent de tout perdre en quelques heures.
Entre deux voyages là où l’on peut passer, on apprend les noms des victimes, on apprend que des proches sont touchés, encore plus effroyablement que les paysages de désolation que l’on traverse. Alors, on comprend que ce qui vient de se dérouler n’est pas à affronter de façon individuelle ou spécifique.
Tout ceux qui se joignent comme ils le peuvent au transport, au stockage d’aide ou de sauvetage de ce qui peut encore l’être, le font sans calculs, sans questionnements, spontanément et avec force. Les professionnels du secours agissent, efficacement et avec une abnégation et un don de soi qui force le respect.
Des vêtements, des chaussures, des chaussettes… puis de la nourriture, de l’eau, beaucoup d’eau, pour boire, mais aussi pour se laver de cette boue qui ne respecte rien ni personne.
Puis comme tout ce week-end, des hommes et des femmes croisés au bord des routes, à l’entrée des villages et qui affluent balais, raclettes à l’épaule comme en marche vers une moisson improbable si ce n’étaient leurs vêtements et bottes maculés de boue.
La Fédération Française de rugby à XIII par la voix de son président a souhaité que sa participation financière à cette catastrophe soit distribuée aux sinistrés, à tous les sinistrés.
L’ampleur de cette catastrophe ne connaît pas de frontières ou de territoires.
C’est par l’intermédiaire de #AUDESOLIDARITÉ que l’intégralité de la recette billetterie des matchs du samedi 27 octobre 2018 (15H00 France v Angleterre (Féminines) et 18H00 France v Pays de Galles (Euro 2018)) au stade Albert DOMEC de Carcassonne contribuera à l’élan de solidarité qui vient de traverser le pays tout entier.
Treizistes, unissons-nous comme nous savions si bien le faire et remplissons les rangées, les tribunes et chaque siège du stade DOMEC le 27 octobre pour ce match qui au-delà de l’enjeu sportif, portera aussi le sceau de notre solidarité envers nos proches, amis, voisins et plus généralement envers les femmes et les hommes qui auront tout perdu en cette nuit là et en quelques heures.
Deux tarifs sont appliqués :
Tribune Canal du Midi: 10.00 euros
Tribune Cité Médiévale : 20.00 euros
Billetterie en ligne en CLIQUANT ICI.