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Finale Luc-Nitard : Avignon sur ses gardes

Jean-Marie Beuchat, qui aux côtés de Florian Bissière a guidé le SOA jusqu’en finale de la Coupe Luc-Nitard, ne tient surtout pas à s’étendre sur les amples victoires (58-6 au match aller à Toulouse, 42-10 au retour à St Ruf) obtenues par son équipe aux dépens du Toulouse Olympique.

“Notre adversaire de dimanche était alors très jeune, or la saison est terminée en Elite 1 et je m’attend à ce que des joueurs du TO Broncos et du Championship soient appelés en renfort”, craint un entraineur rendu prudent par les circonstances.

Ainsi se dirigerait-on, dimanche en match d’ouverture de la finale de Coupe Lord Derby, vers un duel équilibré entre des Toulousains ayant éliminé Lambesc-Salon en 1/8è (52-22), Carcassonne en 1/4 (52-22), et l’Ecole Stéphanoise Rugby XIII en demi-finale (match arrêté à 12-12, et perdu par pénalité par les Catalans), et des Vauclusiens venant d’écarter de leur route Lézignan (78-12) et Saint-Estève – XIII Catalan (32-24).

Une demi-finale au cours de laquelle les dix-sept joueurs (Bastien Nicole, Arnaud Fabre, Rouyan Saihi, Ishak Mallem, Thomas Isabel, Rémy Andreu, Romain Serre, Axel Fages, Aurélien Guérin, Cédric Gaillard, Guillaume Grangeon, Jérémy Edy, Ayals Mezyani, Baptiste Ruel, Sabri Bendehina, Maxime Alapetite, Tony Tixador) se sont surpassés.

Comme par exemple à la 23è minute, quand au relais de Andreu et Serre, Nicole adressa à Isabel une “sautée” victorieuse.

Cinq questions à Jean-Marie Beuchat

Quel adversaire vous a donné le plus de fil à retordre, cette saison ?

“Paradoxalement, Lézignan, en quart de finale de la Coupe Luc-Nitard, en dépit du score nettement en notre faveur, car ce fut un gros match, et bien sûr la demie disputée à Saint-Estève. Nous n’avons pas volé notre victoire, mais le combat a été rude, et la qualification compliquée à obtenir. Les deux équipes ont commis beaucoup de fautes, même si nous avons également vu de jolies choses. Il faudra veiller à ne pas déplorer autant de déchets, en finale”.

Quel est l’atout principal du SO Avignon ?

“Au sein du centre de formation, nous nous efforçons de former des joueurs à tous les postes, aussi l’ensemble est-il homogène, mais si nous sommes capables de réaliser une mi-temps formidable, nous pouvons également en livrer une autre décevante, dans le même match. Notre pire ennemi est nous-mêmes. Dimanche, si nous sommes à 100% de nos possibilités, il n’y aura pas de problème, mais si nous ne sommes qu’à 80%, la tâche sera difficile”.

Vous présenterez-vous au complet ?

“Avec le même groupe que ces dernières semaines, sachant que nous avons perdu en cours de route trois joueurs blessés aux ligaments croisés du genou, dont Fabien Jullien, qui évoluait en Elite 1, mais en junior 2, et Thomas Laugier. Nous avons aussi quelques soucis au niveau des épaules, chez certains joueurs, et nous devrons réfléchir à ce souci, lors de l’inter-saison”.

Le fait de disputer la finale au Parc des Sports constitue-t-il un avantage ?

Dans un sens, oui, car nos joueurs du centre de formation issus des clubs voisins comme Marseille, Carpentras, Entraigues, Salon, sont assurés d’évoluer devant leurs familles, mais d’un autre côté les Toulousains puiseront une motivation supplémentaire à l’idée de nous faite chuter à domicile”.

Lequel de vos joueurs tire les autres vers le haut ?

“Nous avons un joueur emblématique en la personne de Guillaume Grangeon (ndlr : petit-fils de l’ancien international, Robert). Il est junior 2, a disputé une dizaine de rencontres avec l’équipe senior, cette saison, et il possède un mental à toute épreuve. Il sait ce qu’il veut, et où il souhaite aller”.

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