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Jérémy Fontaine (Villefranche/Aveyron) : “Eviter au maximum les fautes”

Pour Jérémy Fontaine, ça coule de source : “c’est déjà exceptionnel pour nous de nous être hissés en finale Elite 2″. Et celui qui entraîne les Loups de Villefranche depuis l’été dernier aux côtés de son ancien complice à Réalmont, Yannick Buttignol, de rappeler que l’effectif 2016 – 2017 est composé de nombreux joueurs issus du XV, ce qui a “exigé un gros travail en amont”.

Mais le travail, ce n’est visiblement pas ce qui rebute ce jeune coach de 35 ans, qui a chaussé ses premiers crampons dès l’âge de 9 ans à Réalmont, un club qu’il n’a quitté que bien plus tard pour Albi RL, où il passé plusieurs des saisons les plus marquantes de sa carrière de talonneur – pilier – deuxième ligne, avant de retourner d’où il était venu pour remporter le titre de DN1, avec “Bubu” comme coach.

Interview d’un entraîneur ayant placé ses troupes sur le chemin de la réussite.

Jérémy Fontaine (à doite sur la photo) et Yannick Buttignol font la paire en Aveyron comme ils la faisaient dans le Tarn.

Quel genre de coach est Yannick Buttignol ?

“Après le titre et l’accession, nous avons été associés aux commandes de Réalmont en Elite 2, nous commençons donc à bien nous connaître, et c’est ma troisième saison dans ce rôle, la première à Villefranche/Aveyron, à la demande de Yannick, qui est un fin technicien. Nous sommes tous les deux sur la même longeur d’ondes, à la recherche de nouvelles idées, souhaitant d’abord être positifs, fédérateurs, avec à nos côtés un jeune préparateur physique de 22 ans, Nicolas Mauquit, innovateur lui aussi, le kiné Paul Fraysse, et le chargé de la logistique, Bernard Olari”.

Qu’est-ce qui sera le plus difficile à contrer, à Baho ?

“Nous devons en priorité nous concentrer sur nous-mêmes, pour éviter au maximum les fautes dans le bras de fer qui nous attend. Car nous en avons commis plus que les Catalans, récemment à Toulouse en finale de la Coupe Georges-Aillères”.

Quel secteur du jeu devez-vous améliorer, par rapport à la demi-finale remportée de justesse face à Ferrals, voici deux semaines ?

“Nous travaillons surtout les automatismes, car bon nombre de nos joueurs ne sont pas encore totalement familiarisés avec le rugby à XIII, même si un gros travail en amont a été effectué, sur ce plan. Et nous nous penchons aussi sur le travail physique sous la chaleur, car le coup d’envoi de la finale sera donné à 14h, et les organismes devraient en souffrir”.

Où se situe la force principale de Villefranche/Aveyron ?

“En demi-finale, si nous avons commis des en avant ayant profité à Ferrals, nous avons eu la force de caractère nécessaire pour revenir au score, en dépit d’un carton jaune récolté à vingt minutes de la fin du match C’est cet état d’esprit qui nous habite, et sur lequel nous tablons”.

Quelle impression vous a laissé Ferrals, ce jour-là ?

“Les Audois, qui montaient de DN1, ont effectué un beau parcours, avec des joueurs dont la grande majorité sont issus de l’école de rugby du FC Lézignan. C’est une bande de copains, et l’an prochain, pour peu qu’ils conservent le même effectif, ils seront de sérieux candidats au dernier carré. Il suffit de voir qu’ils sont allés chercher la demi-finale en triomphant en barrage de Lescure, le 3è du classement, chez lui. Et, dès lors, nous savions à quoi nous attendre”.

Qui sont les trois joueurs incontournables des Loups ?

“Bernard Gregorius, Pierre Cazes, Morgan Carensac”.

Un pronostic, pour samedi ?

“Nous avons moins d’expérience que les Catalans, habitués aux finales, et dotés de plusieurs anciens joueurs d’Elite 1, ce qui nous dessert sur des petits détails faisant à l’arrivée la différence. Mais physiquement nous sommes prêts, et sur un match tout est possible, nous en avons eu la preuve en finale du Challenge Aillères, où nous avons eu, un moment dans le match, l’opportunité de tuer celui-ci”.

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