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La première pierre, virtuelle, du futur centre national d’entraînement

“D’ici trois ou quatre ans, l’extension de la marina, à Port-Barcarès, condamnera la structure, transformée depuis peu en hôtel pour les équipes de France, qu’a mis à notre disposition la station balnéaire catalane, aussi devions-nous réfléchir à un autre projet”, explique Marc Palanques, en marge de la conférence de presse donnée jeudi soir à Carcassonne.

La FFR XIII anticipe ainsi l’avenir, avec le soutien de Régis Banquet, maire d’Alzonne et président de l’Agglomération de Carcassonne. Et tous les deux ont dévoilé le projet, ambitieux, consistant à construire un centre national d’entraînement, sur un terrain de six ou sept hectares cédé par une commune idéalement située, à dix minutes de l’aéroport La Salvaza.

De quoi édifier un complexe sportif d’envergure, en mesure d’abriter le Pôle France de rugby à XIII, actuellement au CREPS de Toulouse-Lespinet, d’accueillir des équipes sportives en stages de préparation, dont le XIII de France masculin qui a pour objectif de se rassembler toutes les six semaines environ, mais encore des séminaires d’entreprises, Marc Palanques avouant “une vision dépassant le simple cadre fédéral”.

Et la condition de départ, dans l’esprit du président de la FFR XIII, était l’attribution gratuite du terrain. Régis Banquet est passé par là, et lui aussi a manifesté sa satisfaction, lors de la conférence de presse : « L’importance de porter un projet structurant pour notre territoire ne m’a pas échappé. À la fois en terme d’image, puisque des acteurs importants fréquenteront ce site, d’intérêts économiques, car cela permettra un développement territorial, amènera des emplois, et touristiques, compte tenu du nombre important de voyageurs d’Europe du nord passant par l’aéroport. » 

Pour sa part, le DTN, Patrice Rodriguez, présent jeudi aux côtés de Régis Banquet et Marc Palanques, a pour mission d’évaluer les besoins. Et on évoque déjà l’installation d’un terrain gazonné, d’un autre, synthétique, d’un gymnase, d’un restaurant, d’un hôtel, de salles de soins et de réunions, entre autres destinées à la formation des cadres sportifs…

Ce qui nécessitera un coût important. « A nous de rassembler les partenaires, pour trouver les financements, et obtenir les autorisations nécessaires », souligne Régis Banquet.

Des pistes de réflexion existent, concernant les économies à réaliser ailleurs, au sein de la Fédération, pour mener à bien la mission et assurer le fonctionnement du centre, estime pour sa part Marc Palanques.

“J’espère que la réalisation du projet interviendra d’ici à trois ou quatre ans”, précise le leader fédéral, qui met en avant tout l’intérêt que la FFR XIII pourra en retirer : « Je voulais doter celle-ci d’un  outil de travail performant, avec la volonté de donner les moyens à nos équipes d’atteindre le très haut niveau, qu’elles puissent rivaliser avec les meilleures nations, ce qui  passe par des investissements, d’où notre volonté de nous rapprocher des collectivités. »

Régis Banquet a entendu le message et a, en quelque sorte, posé avant l’heure la première pierre de ce qui fera la fierté du rugby à XIII français, à Carcassonne, sur la route menant à Toulouse.

 

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