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Le bon et le moins bon chez les Bleus, avec Thierry Dumaine (EURO 2018)

Thierry aux côtés de Renaud Guigue, l’entraîneur adjoint du XIII de France, peu avant le coup d’envoi d’Irlande – France..

Si, à l’INSEP, Thierry Dumaine a l’occasion d’évoquer avec l’entraîneur de pentathlon moderne Sébastien Deleigne (ancien manager des juniors du FC Lézignan), leur passion commune pour le rugby à XIII, on imagine que c’est avec plus de délice encore que l’ex entraîneur des Dragons Catalan U19 a replongé au cœur des Bleus, l’espace de ce championnat d’Europe.

Et, comme toujours, son analyse de match est pertinente.

Retour sur celui de Dublin, avec l’assistant d’Aurélien Cologni.

Que retirer, globalement, de ce deuxième duel de l’Euro 2018 ?

C’était une bonne expérience, pour une équipe relativement jeune, qui a alterné le bon, et le moins bon. On peut apprécier la solidarité collective, en défense, et regretter les manques en attaque et dans la conservation du ballon, en deuxième mi-temps.

Quelques individualités se sont-elles détachées ?

C’est effectivement intéressant de noter que dans ce genre de rencontre, des personnalités sont susceptibles de se révéler. J’ai par exemple remarqué que Lambert Belmas, et surtout Alrix Da Costa (ndlr : désigné “joueur du match”), qui ont franchi avec succès toutes les étapes des équipes de France Jeunes et des Dragons U19, ont élevé leur niveau de jeu. Ce qui est sans doute lié au fait qu’ils s’entraînent, et parfois jouent, depuis déjà deux ans avec les Dragons Catalans. Lambert, au contact de Rémi Casty, Sam Moa, Mickaël Simon, et Alrix à celui de Mike McIlorum, ont engrangé une précieuse expérience.

Alrix, en effet, a flambé, contre l’Irlande…

C’est un joueur dont on disait avant tout qu’il était “propre”, or, il est de moins en moins lisse. Face aux Gallois, déjà, il avait pris quelques initiatives, et il s’est davantage exprimé encore, contre les Irlandais. Lui, comme Lambert, se révèlent lors de ce championnat d’Europe, comme avant eux Fouad Yaha et Ilias Bergal pendant la dernière Coupe du monde. Et l’expérience glanée sur la scène internationale ne peut qu’avoir des retombées positives, ensuite, lors de leur comportement en club.

Que faudra-t-il corriger, devant l’Ecosse ?

La France a été excellente dans les choses très simples, le jeu direct, et la sortie de son camp. Mais elle s’est débarrassée trop tôt du ballon, et on se doit de progresser dans la gestion de nos temps forts. Les demis doivent en outre apprendre à mieux se connaître. N’oublions pas qu’ils n’ont que deux matchs en commun, à ces postes clés.

Un secteur sur lequel s’appuyer, samedi prochain ?

Je trouve que devant, nous avons été efficaces.

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