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L’INSEP nouveau pied à terre du rugby à XIII

Le rugby à XIII n’est pas un pensionnaire attitré de l’INSEP, l’Institut national, du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) à Paris. Mais il est en train d’y prendre ses quartiers d’hiver.

Le mardi 5 février, l’équipe de France y sera honorée pour son titre de champion d’Europe. Organisée par le comité national olympique et sportif français (CNOSF), cette prestigieuse manifestation sera l’occasion de distinguer tous les sportifs français qui se sont distingués au cours de l’année 2018, dans des disciplines olympiques ou non et dans des compétitions individuelles ou par équipes.

De nombreuses personnalités assisteront à cette cérémonie dont bien sûr la Ministre des Sports, Roxona Maracineanu. Aurélien Cologni a prévu de se rendre à Paris en compagnie de deux joueurs, Jason Baiteri, le capitaine du XIII de France lors du championnat d’Europe et Valentin Yesa.

Mais le sélectionneur national sera de nouveau à l’INSEP huit jours plus tard, le mercredi 13 février,  pour assister à la journée d’entraînement commune des Sydney Roosters et du Toulouse Olympique.

Les vainqueurs du championnat australien (NRL) ont souhaité faire une escale à Paris pour préparer la traditionnelle finale du championnat du monde des clubs le dimanche 17 février à Wigan contre les Warriors, les champions en titre de la Super League.

Et Aurélien Cologni ne voulait pas rater cette occasion de rester à l’écoute de ce qui se fait de mieux au monde. “ Il est important d’avoir des contacts réguliers avec les techniciens australiens, souligne-t-il. Ils sont tous de très haut niveau. De plus, je connais très bien Trent Robinson, l’entraîneur des Roosters. Nous avons joué l’un contre l’autre lorsqu’il est venu passer une saison en France en 2005/2006. C’est important d’échanger le plus souvent possible pour bien maîtriser l’évolution de notre sport. Comme, par exemple, pour anticiper les conséquences d’une possible évolution des règles, notamment le nombre de remplacements qui pourrait passer dans les prochaines années de huit à six. Cela pourrait nous obliger à nous tourner vers des joueurs moins puissants mais capables de s’ouvrir davantage d’espaces. J’envisage aussi de créer des passerelles avec les Roosters pour que de jeunes joueurs français puissent aller s’y aguerrir. ”

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