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Trentels, village de résistants

altTRENTEL PERCÉE

Si voici huit jours, Trentels a été emporté par la tramontane et par une équipe de Salses adroitement mise sur orbite par son demi-de-mêlée Arnaud Rodenas, les Lot-et-Garonnais n’en ont pas moins fait acte de résistance. “En défense, depuis le coup d’envoi de la saison, nous avons toujours été présents en défense, y compris contre les gros, comme par exemple La Réole (ndlr : défaite 2-22)”, peut se féliciter le co-président Maurice Belbès.
“Nous avons conscience que les matchs retour de Division Nationale seront pour nous difficiles”, admet volontiers celui qui barre le navire bleu au côté de Gérard Séchet, “mais au moins, avec cinq seniors première année, comme c’était le cas à Salses, nous tenons notre rang dans cette compétition.”

L’épouvantail Réalmont

Preuve en a été notamment apportée, avec les victoires acquises aux dépens de Villefranche d’Albi (28-10) et Lescure-Valderiès (32-12), et le match nul (26-26) ramené de Ramonville le 2 décembre, seul l’épouvantail Réalmont (72-8) ayant jeté un froid sur la détermination de ce club installé dans un village de 900 habitants.
Car même sans Nicolas Marot, qui s’est fait opérer à nouveau d’un bras mercredi dernier, Trentels fait bonne figure, dans ce championnat que les Lot-et-Garonnais ont abordé, à l’automne dernier, sans le concours de l’ossature de Bias (dont ils étaient la réserve, en 2011-2012), qui a préféré prendre la direction de Clairac, une autre formation du département, vainqueur de Trentels 21-11, le 18 novembre.

“Quand les frères Séchet ont envie…”

Quoique un peu trop dépendante de sa charnière, composée des frères Jérôme et Frédéric Séchet (“quand ils ont envie, c’est tout bon pour nous”, précise Maurice Belbès), Trentels tient globalement, la route, pas mécontente de la nouvelle formule de l’ex-DN1 (“il fallait oser”, souligne le même co-président), et soucieuse de jouer les trouble-fête malgré sa position en bas de classement.
Le centre Mathieu Posez, souvent en vue à Salses le 8 décembre, “montre l’exemple, par sa hargne”, et le deuxième ligne Sébastien Armilhac remplit à plein son rôle de “leader naturel”, au sein d’un pack généralement opiniâtre.

La perte de Jordan Larrieu

A l’image, en fait, d’un ensemble n’ayant jamais rien lâché, au pied de la forteresse catalane. Témoins les deux essais inscrits par Mathieu Nabarette, au soutien de Jérôme Séchet, auteur d’un excellent travail d’approche, et par Mathieu Posez, “valise” en mains, dans les dix dernières minutes d’une rencontre gâchée par une violente tramontane, et plus encore par la fracture tibia-péroné dont fut victime le troisième ligne Jordan Larrieu, à la 33è minute de ce duel glacial.
“L’ensemble a le don de se surpasser, c’est notre point fort”, assure Maurice Belbès.
Le deuxième ligne Loïc Pinello, international amateur en 2011-2012, Mathieu Posez, qui revêtit le même maillot du XIII de France Fédérale la saison précédente, et tous leurs amis, entendent continuer de le prouver, dans les mois à venir.

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