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Vite fait, bien fait !

France-Wales2_2012

Crédit photo : © Anthony Monod

Six petites minutes : c’est le temps qu’il a fallu aux Bleus pour marquer les trois essais leur assurant une place en finale de la compétition triangulaire. Une victoire amplement méritée, et pas seulement grâce à cette triple embellie de la fin de la première mi-temps. Car de bout en bout les tricolores ont lutté avec acharnement, bien que pas toujours avec discernement, face à un rival qu’on savait accrocheur, devenu parfois truqueur, dans ce duel d’hommes, marqué à la fois par quelques actions d’éclat et une multitude de placages destructeurs.
On attendait certes un peu mieux de la part des Français, dans une seconde période vierge du moindre essai, mais le mérite leur revient d’avoir assis leur victoire sur un socle défensif inaltérable, une fois passée la bourde du coup d’envoi, aussitôt exploitée par une attaque au large des “Red Devils”, souriant à David James.
Le fait est, aussi, que les Bleus auraient pu répliquer plus tôt, restant une grosse demi-heure en retard au tableau d’affichage, mais Larroyer, sollicité par Stacul, le “joueur du match”, commettait un en avant sur Pala. Premier essai refusé (8).
Dans la foulée, Pala ne parvenait pas à contrôler une balle bottée par Bosc. Et de deux occases manquées !
Plus tard, c’était Maria qui échouait à cinquante centimètres du bonheur, après avoir cueilli une longue passe de Pala, au bout d’un mouvement engendré par Elima (11è).
Parfois pris en défaut dans la conservation du ballon dans son camp, la France n’en continuait pas moins de pousser, Elima et Pélissier unissant leurs forces pour allumer une action d’envergure, et la délivrance venait par Bemba, fraîchement entré en jeu pour sauter sur un ballon rasant de Bosc. 6-6 (32è), puis 12-6 après cette passe, à la main cette fois, de Bosc pour Stacul, dont le demi-tour contact trompait Michael Channing (36è).

Le soutien actif du public

Deux minutes plus tard, une géniale feinte de passe de Barthau faisait le miel de Baitieri, qui envoyait Bosc sous les barres galloises.
Trois brèches, trois essais, les Bleus avaient rempli leur mission, et le public nordiste ne s’y trompait pas, lui qui jusqu’au bout jouait à plein son rôle de quatorzième homme.
La deuxième période, elle, était celle des actes manqués, du moins dans la finition : Elima contrôlait mal le ballon après le superbe travail de Pala (45è), il manquait deux centimètres à Duport pour marquer (50è), Bosc était repoussé de l’en but gallois (52è), un en avant de Mounis privait Larroyer d’une spectaculaire conclusion (74è), et Soubeyras, enfin, était retourné dans l’en but adverse (76è).
Mais, au moins, la France avait plutôt bien tenu son rang, contre un adversaire guerrier à l’extrême. Avec un peu plus de précision dans le dernier geste, les Bleus semblent capables d’inquiéter l’Angleterre, le 3 novembre à Hull.

LA FICHE TECHNIQUE
FRANCE – PAYS DE GALLES 20-6
Mi-temps 18-6
11 628 spectateurs au stade Bollaert-Deleris de Lens
Arbitre : M. Silverwood (Angleterre)
France : 3 essais Bemba (32), Stacul (36), Bosc (38), 3 transformations et 1 pénalité (48) Bosc.
Galles : 1 essai David James (2), 1 transformation Seamark.
Cartons jaune France : Mounis (47è)
Galles : Dudson, Kopzcak (47è).

FRANCE : Stacul – Soubeyras, Larroyer, Duport, Pala – (o) Bosc, (m) Barthau – Casty, Gigot, Elima – Raguin, Maria – Mounis.
Sont entrés en jeu : Griffi, Baitieri, Bemba, Pélissier.

GALLES : D. James – Massam, Roets, Channing, Kear – (o) D. Jones, (m) Seamark – Dudson, Budworth, Kopczak (c) – B. Evans, Lloyd – Flower.
Sont entrés : Flemming, Pugsley, J. James, Moss.

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