Avec sa sœur Dorine, Manon fait partie des joueuses appelées régulièrement en équipe de France. Déterminée, cette battante sur le terrain est devenue une des joueuses cadres depuis le départ en retraite sportive de certaines internationales… A l’approche des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde 2026, la Tarnaise évoque ses débuts en championnat, son rôle au sein du groupe France et ses ambitions pour la saison à venir. Entretien.
Bonjour Manon, peux-tu te présenter ?
“Je m’appelle Manon Samarra. J’ai 31 ans et je joue au Racing Club Lescure Arthes depuis plus de 13 ans.”
Comment s’est passé le début de saison dans ton club ?
“Il est un petit peu mitigé, car on reste sur deux victoires pour une défaite. Notre groupe est en plein renouveau avec beaucoup de jeunes, ça fait du bien. On est également dans une phase d’apprentissage et d’adaptation avec Craig Taylor, notre nouveau coach venu du Pays de Galles. La barrière de la langue nous freine encore un peu, mais on fait tous des efforts. On travaille dur pour progresser au fur et à mesure de la saison.”
Tu fais partie des plus anciennes de l’équipe, est-ce qu’on peut dire que tu as désormais un rôle de maman ?
“Je ne dirais pas forcément un rôle de maman, mais c’est vrai qu’avec l’expérience, on se pose beaucoup moins de questions que les filles qui arrivent. C’est donc bien que les plus jeunes puissent venir nous poser des questions si besoin. J’y réponds assez naturellement et j’essaie toujours de les accompagner. À mon avis, le rôle des plus anciennes est donc plus de rassurer et d’être le plus présentes possible pour les nouvelles.”
Les qualifications pour la prochaine Coupe du Monde approchent, quelles sont tes ambitions personnelles ?
“Je suis compétitrice, donc j’aimerais forcément participer à tous les regroupements et tous les matchs. J’espère surtout d’abord être à la hauteur de l’enjeu. Collectivement, j’ai envie de voir le groupe évoluer de match en match, et sentir une véritable connexion se créer entre les filles. On a déjà de plus en plus de facilités à se trouver, mais il faut encore qu’on apprenne à bien jouer ensemble sur le terrain, à se comprendre plus rapidement pour pouvoir jouer au feeling, et surtout prendre un maximum de plaisir ensemble.”
