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Yann POLESEL et les valeurs du XIII: Au cœur des Bleus (part 10)

Si Richard, son père, a porté jusqu’à 18 ans le maillot de Saint-Gaudens, c’est sur un tapis de taekwondo que Yann assouvit sa passion pour le sport.

Et comme ses études de kinésithérapie le mènent ensuite dans la capitale, c’est au Paris Handball, alors propriété du regretté Louis Nicolin, qu’il débute dans le métier.

 Le temps de voir Cédric Sorhaindo et ses potes glaner la Coupe de France, et ce natif des Hautes-Pyrénées pose sa table de massage à Toulouse, où il découvre le rugby à XIII, et ses similtudes avec le hand : “Les deux sont des sports de contact où il faut tenter de percer les défenses, via des combinaisons agrémentées de leurres, où il faut pareillement monter et descendre sans cesse”.

Les deux premières années, il exerce parallèllement au centre de formation du Toulouse Football Club et au Toulouse Olympique, où “Con Mika, avec ses gros mollets, fait partie des joueurs aux muscles secs”.

Ferveur

“Mais je n’ai pas accroché au TFC, alors que j’apprécie l’aspect grande famille du XIII, un sport de passionnés, avec des valeurs, et de la ferveur autour”.

Yann trouve tout cela “enrichissant”, au contact, rapidement, d’Olivier Janzac, alors entraîneur du XIII de France féminin. Il fait alors partie du staff, à La Réole, pour un match contre l’Angleterre universitaire.

“Techniquement, les filles sont à la hauteur”, souligne-t-il aujourd’hui, alors que les Bleus viennent de prendre leurs quartiers au Crowne Plaza, un palace de l’Australian Capital Territory.

Et les sélections défilent… “En mai 2016 à Warrington, avec toujours Olivier Janzac comme entraîneur , France U18 frôle la victoire”.

Cette fois, à 36 ans, il est dans la cour des grands, et pas le moins du monde dépaysé, “avec Mark Kheirallah, qui possède toutes les qualités requises, Bastien Ader, discret, sérieux, travailleur, qui s’est épanoui cette année, et Clément Boyer, agréable à côtoyer grâce à sa jovialité, et bosseur, lui aussi”.

Accueil au top

“Les joueurs toulousains du groupe me sollicitent un peu plus que les autres, concernant les soins de prévention des blessures, les massages, et tout s’est idéalement déroulé, à Narrabeen, avec un accueil au top, et des séances d’entraînement de plus en plus performantes, à mesure que les jours passaient”.

A Canberra, c’est le retour à la civilisation, avec les vingt minutes en bus à parcourir pour rallier la salle de muscu, et dix de plus pour le terrain d’entraînement, mais qu’importe, les Bleus sont dans la dernière ligne droite, et Yann, comme les autres membres du staff, a plus que jamais son rôle à jouer.

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