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Attention, Grizzlis en liberté !


Depuis le début de la saison, les coups de griffe des Grizzlis de Limoux laissent des traces. Trois matches, trois victoires, 70 points marqués, 24 encaissés, quatre essais concédés, l’équipe de Maxime Grésèque est en tête du championnat d’Elite 1.

Et le derby face à Carcassonne ce week-end s’annonce déjà comme l’un des premiers temps forts de la saison. Pour Valentin Yesa, ce tonitruant début de saison n’est pas une surprise. « Nous avons repris l’entraînement dès le premier mardi de septembre et effectué une très grosse préparation, explique le pilier international limouxin. Physiquement nous sommes prêts, ce qui nous permet de prendre le dessus et de faire basculer les matches en notre faveur aux alentours de l’heure de jeu. » Le finaliste du championnat 2018 a aussi beaucoup insisté sur le travail défensif grâce à l’apport de Daniel Wagon, un entraîneur australien spécialiste de ce secteur de jeu.

L’excellent départ de Limoux est aussi étroitement lié à la bonne pioche de ses dirigeants sur le marché des transferts. Zac Santo, Ed Murphy et Shaun Nona, les trois Australiens arrivés cet automne pour étoffer le jeu offensif, ont très vite justifié leur réputation. « Le club a fait l’effort financier de les recruter dès le 1er novembre, se réjouit Maxime Grésèque, l’entraineur de Limoux. Ils ont ainsi eu le temps de trouver leurs repères et du coup leur expérience a très vite tiré tout le groupe vers le haut. » « Ils se sont parfaitement intégrés à la vie du club sur le terrain comme en dehors, confirme Valentin Yesa. Ils font l’effort de parler français lors des entraînements. Shaun Nona occupe un poste clé dans l’équipe. C’est primordial qu’il puisse échanger avec les autres joueurs et apporter ses idées. »

Si Limoux se verrait bien terminer dans les deux premiers de la phase régulière pour échapper à une épuisante phase de barrages, ce retour au premier plan est aussi un signe de bonne santé partagée par tous les clubs d’Elite 1. « On n’est plus dans le cas de figure d’un championnat dominé par la réserve des Dragons et les trois clubs audois, souligne Valentin Yesa. Tous les clubs ont progressé et le niveau de la compétition s’est amélioré. Il y a davantage de vitesse, d’intensité physique et le jeu proposé est plus fourni. Il n’y a plus de matches faciles mais au contraire des matches à enjeu tous les week-ends. Pour les joueurs, c’est très motivant et excitant. »

Et pour les téléspectateurs aussi puisque le XIII a désormais droit de cité sur la chaîne de la TNT, viàOccitanie. Grâce à l’attractivité de ses clubs, le rugby à XIII français va-t-il enfin crever l’écran ?  Ce n’est plus du tout une vue de l’esprit.

Eric CHAMPEL

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