Caumont a dit adieu à la Coupe Falcou, dimanche dernier à Salses, au teme d’une prestation mi-figue, mi-raisin, de sa part. Une semaine plus tôt, à Pomas, les Provençaux n’étaient pas non plus spécialement dans leur assiette, et il faut remonter au 22 mars et leur victoire sur Toulouges au stade de Belle Isle, pour réellement parler de satisfaction, les concernant.
Ce jour-là, en effet, le panache était épinglé à la boutonnière, l’engagement physique était total, Cerra Cem avait inscrit un superbe essai d’ailier, avant d’en offrir un à Romain Ricci, via un coup de pied savamment distillé.
C’est dire si le Racing vaut mieux que le visage présenté dimanche dernier à Salses, comme le reconnait sans peine l’entraîneur Lucien De Macedo : “Notre mauvaise entame nous coûte cher, car durant toute la partie nous avons été contraints de courir après le score, pour finalement craquer sur la fin”.
En première mi-temps, suite aux trois essais consécutifs assénés par Jordi Mestres, Fabien Scarpetta et Maxime Sauvoux, les visiteurs avaient joliment répliqué par l’intermédiaire de Sébastien Stachowiak, bientôt imité par Gaëtan Garcia.
Puis, dès la reprise, Caumont montrait qu’il savait aussi défendre, pendant que Damien Duros s’illustrait dans les relances, mais il en aurait fallu plus pour stopper la montée en puissance des Catalans.
Lesquels avaient amplement mérité leur victoire, laquelle ne remet cependant pas en cause la louable volonté affichée par Caumont, une équipe qui n’a pas dit son dernier mot dans la courses aux honneurs du printemps. Mais sur le front du championnat de Fédérale 1, cette fois.