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PIA – VARL 36-36
Mi-temps 20-12
Arbitre Kevin Delarose
Temps doux et ensoleillé, absence de vent, terrain en assez mauvais état
Pia Baroudeurs : 6 essais Capdellayre (15), L. Gimenez (28), Mathias Marty (31, 77), Maxime Garcia (54), Bezo (68), 5 T ( 15, 28, 31, 68, 77) et 1 pénalité (21) L. Gimenez.
Villegailhenc-Aragon : 7 essais Delgado (5, 80), M. Péault (12), V. Anderson (42), R. Péault (45), Montero (64), Pau (79), 2 T (64, 79) et 2 pénalités (25, 40) Limongi.
Cartons jaunes à Pia : Bonillo (73). A Villegailhenc : Percheron (73).
Carton rouge à Villegailhenc : Escanuela (77).
Crédit Annick de Baho
PIA : L. Gimenez – Maxime Garcia, Masuaute, Bonillo, Théo Coll – (o) Bidaut, (m) Terrado – O. Ruiz, Meunier, Léger – Capdellayre, Vincent Gonzalez – Cédric Pacull.
Sont entrés en jeu Mathias Marty, Adam Madoury, Kader Cherad, Bezo.
VARL : Escanuela – Kevin Tisseyre, M. Péault, Delgado, Renu – (o) Limongi, (m) Marot – M. Banquet, Nicol, Montero – V. Anderson, R. Péault – Percheron.
Sont entrés L. Banquet, Pau, B. Tiquet, Bertolas.
Si la technique, d’un côté comme de l’autre, laissa parfois à désirer, on n’en dira pas autant de l’engagement physique, sans parler d’un suspense au couteau, jusqu’au drop de Sébastien Terrado rencontrant un montant des poteaux dans les arrêts de jeu, privant Pia d’une victoire qui lui avait tendu les bras jusqu’à trois minutes de la fin (36-26).
Reste que le VARL, lui aussi, aurait pu remporter ce duel constamment incertain, par moments spectaculaire à souhait, et marqué d’entrée de jeu par un coup dur pour le camp vert et rouge. Car on jouait depuis seulement 29 secondes quand le genou droit d’Olivier Ruiz lâcha prise. Et déjà que le pack local rendait un sac de kilos à son rival…
Le sprint de Gimenez
Lequel prenait le match par le bon bout, celui du côté d’Anthony Delgado, qui profitait du louable effort de Romain Péault pour inaugurer le score. Ce dernier enflait après une 40/20 de Valentin Marot, car deux tenus plus loin, l’attaque se développait jusqu’à l’aile opposée, avec Maxime Péault dernier servi.
8-0, donc, mais pas pour longtemps, Sébastien Terrado, oubliant ses 39 ans, s’engouffrant d’un coup de reins dans un espace libre pour trouver Maxime Capdellayre à l’intérieur.
La course-poursuite s’engageait et ne faiblissait plus. Loîc “cahuèt” Gimenez remportait un sprint de cent mètres, Etienne Bezo, remarquable, était stoppé près de l’en but adverse, Adam Madoury terminant le travail au profit de Mathias Marty.
Le courage d’Anderson
Dès la reprise, Vinnie Anderson marquait en force, puis libérait en direction de Maxime Péault (20-20, 45è), et restait jusqu’au bout sur la pelouse en dépit d’un coude droit amoché.
Dix minutes plus tard, Tom Bonillo décalait promptement Maxime Garcia pour un essai de 90 mètres, Denis Montero lui donnait la réplique suite à une “bombe” de Thomas Limongi, et Pia repassait devant (30-26) quand Kader Cherad alertait Bezo.
Une tête gagnante
Les Salanquais auraient alors pu tuer le match si Garcia n’avait pas mis un pied en touche sur un coup de pied rasant d’Arthur Bidaut (73), Terrado et Gimenez frisaient tour à tour l’essai, et Marty parvenait à ses fins sur un scenario improbable : drop raté, ballon rebondissant sur une tête pour retomber dans les bras de l’auteur d’un doublé.
Or, même à 36-26, les Audois ne lâchaient rien, et Ty Pau faisait le ménage (36-32).
Mieux même, un plaquage pianenc raté offrait un boulevard à Maxime Péault, dont la percée était prolongée par Delgado. Les deux formations restaient à égalité à cause de ce fichu poteau contrariant la tentative de drop de Terrado.
Comme quoi il était écrit que le champion en titre et le promu n’étaient pas fait pour se départager.
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