Laurence Biville en charge de la commission des délégués au sein de la FFR XIII, aborde le rôle méconnu de délégué et son importance.
Laurence, pour commencer pouvez-vous nous dire ce qu’est un délégué et quelles sont ses missions ?
L.B : Le délégué est le représentant de la fédération les week-ends au bord des terrains. Il est le lien entre les différents acteurs du match. Ses missions sont multiples : vérifier la conformité des licences des joueurs sur la pelouse, suivre le score (essais/ transformation / pénalité/ drop ) et noté les faits de match tels que les incidents ou encore les blessures. A la fin du match le délégué doit écrire son rapport et le remonter à la fédération et aux différentes commissions.
Comment devient-on délégué et quelles sont les qualités nécessaires ?
Il faut se renseigner auprès de sa ligue. La formation se déroule sur le terrain aux côtés d’un autre délégué et dure plus ou moins longtemps en fonction de chaque profil. La maîtrise de l’outil informatique (tablette) est primordiale. La qualité la plus importante est l’attention car il ne faut rien rater du match.
Renforcer le nombre de délégués est donc une priorité pour la fédération ?
Bien que la situation soit moins préoccupante qu’avec les arbitres, nous sommes en recherche de nouveaux délégués. Tout le monde peut postuler mais il est conseillé d’avoir une bonne qualité d’attention et de n’avoir pas peur de s’imposer. Enfin, il est nécessaire de pouvoir se déplacer dans un certain périmètre les week-ends.
Pourquoi devenir délégué ?
Parce que c’est une expérience hors du commun. On est au plus proche de notre passion. On vit les rencontres de l’intérieur. On est amené à avoir un tas d’échanges avec de nombreux acteurs (entraîneurs, joueurs, arbitres) ce qui est très enrichissant. Puis en plus des frais de déplacement qui sont remboursés, on touche une petite rémunération selon le niveau dans lequel on officie.