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Mathieu Khedimi : “Prendre pour exemple les U18”: Au coeur des Bleus (Part 19)

Le chef de la délégation tricolore sur cette Coupe du monde, observe à la loupe le comportement des Bleus, depuis leur arrivée sur le sol australien. Mathieu Khedimi, rejoint ce vendredi au Crowne Plaza Hotel de Canberra par le président Marc Palanques et le maire de Port-Barcarès, Alain Ferrand, puis samedi par Jacques Jorda, fait le point de l’actualité des Bleus, et se projette au-delà de l’édition 2017.

A un peu plus de 48 heures du coup d’envoi, quel est votre ressenti ?

“La première semaine à Narrabeen, qui était une prise de contact avec le pays, en pleine nature, s’est parfaitement déroulée, et il en est de même depuis notre arrivée à Canberra. Car les joueurs, à l’image de Théo, qui donne l’exemple, sont très respectueux des dirigeants et des membres du staff, lesquels enchaînent les réunions entre eux, travaillent beaucoup”.

Qui partira favori, dimanche ?

“Sur le papier, les forces paraissent équilibrées. Nous ne possédons pas la même densité physique que les Australiens aux origines libanaises, nous devons donc nous différencier, en mettant en avant d’autres atouts, comme ceux étalés récemment par nos U18 contre England Academy”.

N’avez-vous pas le sentiment d’avoir trop insisté sur le fait qu’une défaite face au Liban serait ressenti comme un terrible échec ?

“Non, ce n’est pas presser exagérément les joueurs que de les mettre face à leurs responsabilités. Ce serait effectivement une déception de ne pas faire partie des huit meilleures nations au monde. Et je note que notre pack est constitué de six joueurs de Super League, et en face, sur les dix-sept joueurs, seulement cinq evoluent en NRL”.

Viendra ensuite le match contre l’Australie…

“Cela nous permettra de nous étalonner, de savoir où mettre le curseur. Pendant des années, on s’est caché, alors qu’il faut affronter les meilleurs pour mesurer le travail qui reste à effectuer”.

Un travail visiblement de longue haleine…

“En effet, nous sommes dans une phase de construction, notre équipe, ici, n’a que 23,5 ans de moyenne. Il faut nous laisser le temps de mettre en place le projet fédéral, et on nous jugera en 2021. D’ici là, nous ferons en sorte de poser les structures indispensables à notre progression. Déjà, toutes les équipes nationales ont Port-Barcarès comme camp de base. Là où dès janvier 2018 seront réunis toutes les six semaines les meilleurs joueurs d’Elite, sous la houlette d’Aurélien Cologni et de la DTN”.

Quelles sont les autres pistes susceptibles de rendre le XIII de France réellement compétitif ?

“Avec peu de moyens, nous devons trouver des solutions, optimiser nos ressources. D’où l’intérêt de posséder à terme un centre national d’entraînement, et l’espoir de voir aboutir le projet Dayan”.

La priorité ne doit-elle pas concerner les plus jeunes ?

“Absolument. A ce titre, les Dragons ont pris la bonne direction, leurs U16 s’entraînant les lundi, mardi et jeudi sous la bannière des Catalans, plus les mercredi et vendredi avec leurs clubs respectifs. Procéder comme des pros est en effet devenu indispensable. Par ailleurs, les différents Poles travailleront en osmose avec Aurélien”.

Quel rôle peuvent jouer les Dragons Catalans et le Toulouse Olympique, dans la montée en puissance du haut niveau ?

“Une équipe de France forte alimentera ces deux clubs, et inversement. Leurs destins sont forcément liés”.

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Comments (2)

  • Levy jef

    J’en pense qu’il faut multiplier les échanges internationaux

    27/10/2017 à 08:36
  • Moine Eric

    Tout à fait, il faut multiplier les échanges internationaux avec les meilleurs nations de la discipline, si on veux que le XIII de France progresse, pourquoi pas instituer un genre de Tournoi des 6 Nations (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Italie et France) ? …..

    27/10/2017 à 16:06

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