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Nabil Djalout “aime dominer”: Au cœur des Bleus (Part 18)

Lorsque, comme lui, on a traversé de grandes difficultés (inflammation des intestins en février 2013, opération d’une épaule et d’un ménisque la même année), on savoure d’autant plus le bonheur d’avoir ensuite rebondi favorablement. Jusqu’à toucher le haut niveau, à un âge, 28 ans, où d’autres collectionnent depuis longtemps les sélections.

Dimanche, ce sera la deuxième fois que Nabil portera le maillot tricolore, et la première est encore dans son esprit : “Ce fut un privilège de jouer contre la Jamaïque, à domicile, devant mes amis et ma famille, et je n’ai rien lâché, même si j’ai commis quelques fautes et été victime de crampes à l’heure de jeu, car je n’avais plus joué depuis longtemps”.

Et il aborde le match de dimanche avec ferveur : “J’ai hâte de débuter la compétition, je serai a priori probablement amené à évoluer plutôt en deuxième ou troisième ligne qu’au centre, et je vais faire avec ma marque de fabrique, à savoir jouer dur en attaque et mettre des cartouches en défense, car j’aime dominer”.

 Ce qui ne sera pas un luxe, compte tenu de la qualité de l’adversaire : “Le Liban a un très gros pack, agressif mais peu mobile, on a vu à la vidéo que le trio Farah, Moses, Lichaa, dirigeait le tout à la baguette, mais en fait nous ne savons pas trop réellement où ils en sont”.

Un peu comme les Bleus, avec des nouveaux à la pelle : “Je ne connaissais pas les Toulousains, et ce qui est sympa, c’est que le rugby permet de rencontrer de bonnes personnes, comme eux”.

Et le tout forme un bloc : “Nous sommes tous soudés, et c’est important quand on est loin de sa famille”.

“Pied au plancher”

Soudés, et prêts à tout casser : “L’entame de match sera prémondérante. Nous devrons attaquer pied au plancher, en prenant garde de conserver le ballon et de faire courir nos adversaires, au milieu”.

Nabil s’est forgé les armes pour mener à bien sa mission, lors de ces derniers mois passés à s’entraîner avec les Dragons : “Cela m’a permis de franchir un palier, au niveau des détails, au contact de joueurs comme Louis Anderson et Rémi Casty, dans les exercices de lutte notamment”.

De quoi entrevoir l’avenir avec un certain optimisme : “Je vais faire en sorte de montrer aux Dragons ce que je vaux vraiment. Pour soit trouver un contrat intéressant avec eux, quitte à éventuellement, dans un premier temps, être ensuite prêté, soit avec un autre bon club”.

Une raison de plus pour flamber, dès dimanche au GIO Stadium… Et faire la fierté de Houria, sa soeur, et Murphy, son frère, de jeunes champions, qui eux aussi aiment dominer. Mais sur un ring de boxe.

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