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“Mika” Rouch, joueur né: Au cœur des Bleus

C’est ce qui s’appelle faire le grand écart. Le 9 février de cette année, à Hull, Mickaël Rouch, aux côtés de quatre autres Bleus présents sur cette Coupe du monde (Damien Cardace, Thibault Margalet, Ilias Bergal, Lambert Belmas), affrontait la réserve des Airlie Birds.

Un peu plus de huit mois plus tard, celui pour qui le ballon est un jouet est invité à connaître sa première vraie sélection tricolore contre le géant australien. A 24 ans, ce pur Limouxin, qui avait failli faire ses débuts à la fin octobre 2016 face à l’Angleterre, son poste de troisième ligne étant finalement confié à Mickaël Goudemand, correspond parfaitement à ce que veut faire Aurélien Cologni de l’équipe de France : un ensemble joueur, nullement confiné dans un rugby destructeur, à l’encéphalogramme plat. Un rugby au contraire destiné à l’épanouissement, même s’il n’est évidemment pas question de ne pas s’appuyer sur les indispensables fondations.

Ce rugby-là, “Mika” le pratique avec bonheur à Limoux, avec deux titres consécutifs en poche. “La saison 2017 ne pouvait pas mieux se dérouler. Cela a été difficile car nous étions attendus du fait que nous avions été champions lors de l’exercice précédent, mais nous avons réussi à créer la surprise sur la fin”.

“Le côté enfant de Maxime Herold”

Avec comme précieux atout, il est vrai, “un groupe identique à celui de 2015-2016, à l’exception des joueurs étrangers”.

C’est un groupe qui lui est un peu moins familier, dans lequel il baigne depuis l’arrivée des Bleus en Australie. “Je ne connaissais pas Benjamin Jullien et Lucas Albert, très peu Ilias Bergal, mais j’avais joué en équipe de France cadet et junior aux côtés de Théo Fages et Ben Garcia”, précise celui qui n’est jamais très loin, à Canberra, de l’autre “Blanquetier” de la troupe, Maxime Herold.

“C’est une bonne personne, facile à vivre, avec un côté enfant qui aime bien chambrer, mais sur le terrain il est toujours présent, multiplie les efforts. Un joueur dur dans ses prises de balle, et performant en défense”.

Hommage on ne peut plus mérité à ce pilier qui, lui aussi, honorera vendredi sa première cape.

“McGuire, solide et technique”

Et Mickaël sent monter en lui l’excitation propre à ce genre d’événement : “Ce sont les Kangourous, donc la confrontation au véritable haut niveau, une opportunité à saisir”.

Il part en tout cas un peu dans l’inconnu : “Je regarde rarement la NRL, sauf les matchs de play-offs, mais j’ai pu constater que mon vis à vis, Josh McGuire, est à la fois solide et technique, un gros travailleur, aussi, agressif, et qui court dur”.

Moins costaud mais un peu plus délié, Mickaël, fort d’un essai saisissant le 14 octobre dernier contre la Jamaïque, ancien deuxième ligne ou centre, auteur de “trois ou quatre matchs à l’ouverture, cette année en club”, répliquera avec ses propres qualités de joueur né.

On peut faire confiance à celui qui, dans les années à venir, devrait s’installer confortablement dans le groupe France.

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