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Un travail de Romain: Au cœur des Bleus

C’est forcément un travail de Romain que devra effectuer le Catalan de Port-Barcarès, vendredi au GIO Stadium.

Des travaux d’Hercule pour tous, et pour lui en particulier, vu sa position sur le terrain. En face, en effet, quatre stars porteront le fameux maillot vert et or : une en devenir, Reagan Campbell-Gilard, une autre déjà bien installée dans sa carrière, quoique à 26 ans il ne compte que deux sélections avec les Kangourous, Jordan McLean, beau bébé de 115 kg pour 1,96 m, descendant de maori, et deux confirmées, Aaron Woods “et son petit crochet avant contact” dit Romain, et David Klemmer, “plus agressif, plus dur”.

Mais qu’importe, si Romain Navarrete avoue “une légère appréhension”, il a en même temps “hâte de savoir”.

L’extrême défi

De savoir s’il sera à la hauteur. “C’est bien aussi de se tester”, poursuit celui qui “aime se fixer des défis, et celui-là est extrême”.

Il aura en tout cas l’avantage de s’être déjà frotté à du lourd, cette année.

Dont deux piliers qui l’ont impressionné : “Alex Walmsley, un beau gabarit, grand, qui court dur, et emporte souvent la défense avec lui, Chris Hill, dur à plaquer avec lui aussi son petit pas de côté avant de percuter”.

Pour vendredi, Romain évoque “un match pas banal”, face à des adversaires comme “Billy Slater ou Cameron Smith, que l’on regarde d’ordinaire à 8h du matin à la télé”.

S’entraîner c’est bien, jouer c’est mieux

Mais il est prêt, car pas usé par une saison 2017 particulière : “Je commençais à jouer régulièrement (ndlr : 10 matchs de Super League, un autre de Challenge Cup), à Wigan, avant de me dire que j’aurais plus de temps de jeu encore à Perpignan, or chez les Dragons je n’ai pas eu la confiance du coach, et au final cette année je me suis davantage entraîné que ce que j’ai joué”.

D’où, peut-être un avenir encore dans le flou.

 “Cela va peut-être bouger après la Coupe du monde, mais pour l’heure j’ai encore un an de contrat avec Wigan”, lâche celui qui a du coup une carte aussi personnelle que collective à jouer, face aux maîtres australiens qui lui promettent bien du travail.

Age tendre, 23 ans, et bête de poids, nul doute qu’il assurera…

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Comment (1)

  • Moine Eric

    Du travail, en perspective pour Romain Navarette face aux N° 1 du rugby à XIII le Brésil de nôtre sport à savoir l’Australie ! …..

    02/11/2017 à 10:14

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