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Rémy Marginet : “Smith et Slater c’est Messi et Ronaldo”: Au cœur des Bleus

“Si on ne défend pas contre l’Australie, on en prend 80”, estime, réaliste, Eloi Pélissier, d’une grande efficacité dans les plaquages, dimanche dernier contre le Liban. “Et en attaque, je dois faire mieux”, poursuit le talonneur des Bleus.

L’attaque, c’est justement le domaine privilégié de Rémy Marginet, et lui voudra forcément bien faire, Kangourous ou pas en face.

Aucun des 24 Bleus présents sur cette Coupe du monde n’a d’ailleurs jamais eu le redoutable honneur d’affronter l’Australie. Et Rémy va s’y coller sans arrière pensée. Si vous lui demandez si rencontrer une équipe pareille est une récompense ou une punition, il vous répondra tout de go : “Ni l’une ni l’autre, c’est une chance de se frotter aux meilleurs joueurs du monde”.

Deux coureurs en face

C’est pourquoi il sera “encore plus concentré, encore plus à l’écoute, que d’ordinaire”, même s’il “ne changera pas pour autant ses habitudes”, alors qu’en face de lui et de Théo Fages s’avanceront James Maloney et Michael Morgan, des demis très haut de gamme.

“Ce sont deux coureurs. La plupart du temps Cooper Cronk, qui est avant tout un organisateur, est associé à un coureur, et c’est Maloney qui, des deux, prendra un peu plus la responsabilité de la conduite du jeu”, explique Rémy.

Comme lui-même, à la mêlée, sera plus “dans la peau de l’organisateur, et en charge du jeu au pied”, aux côtés de Théo Fages.

“On se régale de jouer ensemble”, précise en outre Rémy, pas déçu le moins du monde de n’avoir pas porté le maillot bleu lors du duel face au Liban : “Je savais en venant que l’équipe était en place, il s’agissait juste d’être patient, et de prendre sa chance le moment venu”.

“Ralentir le rythme”

Ce moment est arrivé, et à l’image de ses coéquipiers, il écarte les yeux : “Cameron Smith et Billy Slater, c’est Messi et Ronaldo”.

Alors, bien sûr, “il ne s’agira pas de jouer les Australiens comme n’importe quelle autre équipe”.

A savoir qu’il faudra “ralentir le rythme du match, et en même temps sortir la balle le plus rapidement possible”.

Et, donc, si possible gommer les quelques errements constatés devant les Cedars : “C’était jouable cent fois, je n’aurais peut-être pas fait mieux, mais sans doute avons nous trop respecté nos adversaires car lorsque nous étions bien en place, nous les avons inquiétés”.

Lesquels possédaient quand même Mitch Moses…

“Certes, il a la classe, la preuve avec ses deux éclairs, mais dans l’ensemble on a contrôlé le match, c’est pour cela que nous avons des regrets. Eux ont mis un drop, d’ailleurs difficile à réussir, pas nous”.

Et comme il faut bien passer à autre chose, Rémy se concentre sur la prochaine rencontre, de nouveau contre des Australiens, mais cette fois sans origine libanaise, etqui sera sa 7è sous le maillot tricolore, depuis un France – Pays de Galles à Albi, où il fut désigné “joueur du match”.

Avenir incertain

Et s’il ne sera pas dépaysé, c’est que les six précédents ont tous été disputés aux côtés de Théo, capitaine d’une formation ayant un énormissime défi à relever. “Un groupe qui vit bien ensemble”, note Rémy, “même si cela aurait été encore mieux si nous avions battu le Liban”.

Il est en tout cas prêt pour la bataille, bien qu’ayant enchaîné deux saisons sans interruption.

C’est probablement pourquoi il ne se penche pas trop sur un avenir encore incertain : “J’ai été blessé à la cheville, cette année, j’ai mal à un genou, donc après la Coupe du monde la priorité ira au repos, et on verra bien si, en suivant, un contrat me sera proposé”.

Mais il sait mieux que personne qu’une performance contre les Kangourous ne passerait pas inaperçue auprès des nombreux agents qui gravitent autour de la World Cup…

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Comments (3)

  • plein sud

    L’élève va rencontrer le maître.

    01/11/2017 à 09:21
  • Cachau Henri

    quand nos cousins quinzistes, de véritables professionnels, prennent cinquante pions contre les australiens ou néo-zélandais, la presse qualifie cela comme un ‘incident de parcours, quand nos valeureux semi-amateurs se défendent âprement et s ‘en tirent avec les honneurs, on ne manque pas de les accabler pire de les ridiculiser ; dommage que le président Palanques tombe à son tour dans ce dénigrement qui à terme ne peut que favoriser une débandade qu’aucun joueur ne souhaite… Révisons et relativisons nos jugements !?

    01/11/2017 à 11:24
  • Moine Eric

    Tout à fait, Henri ne tombons pas dans le dénigrement les joueurs font ce qu’ils peuvent, mais ils sont tombés dans la poule de la mort avec l’Australie et l’Angleterre, et j’espère qu’ils ne seront pas fanny vendredi ? …..

    01/11/2017 à 13:28

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