Australie 28 – Angleterre 20
MT : 18-10 ; Arbitre : Mr Perenara assisté de Mrs Atkins, Hicks et Thaler ; 50 000 spectateurs
Australie 28 (18) : Essais : J.Thurston (27′) G.Bird (37′) B.Slater (40′) B.Morris (45′) D.Boyd (70′)
Goals : J.Thurston (27′, 37′, 40′, 65′) 4/5
Angleterre 20 (10) : Essais : R.Hall (8′) L.Cudjoe (20′) G.Burgess (52′) J.Charnley (76′)
Goals : K.Sinfield (20′, 52′) 2/4
Les Anglais de McNamara avaient à coeur d’effacer leur terrible prestation préparatoire à la Coupe du Monde contre l’Italie en voulant bien figurer lors de l’ouverture de l’ultime tournoi international. Mais c’est à une équipe de Kangaroos parfaitement huilée que l’Angleterre a dû se frotter samedi, non sans mériter et en démontrant ses qualités jusqu’à la dernière minute du choc.
C’est pourtant l’Angleterre qui a ouvert la marque par deux fois et à moins de 20 minutes du coup d’envoi, Ryan Hall et Leroy Cudjoe inscrivant chacun 4 points tandis que Kevin Sinfield n’assurait qu’une conversion sur les deux. Puis l’Australie a pris les choses en mains avant la demi-heure de jeu : Jonathan Thurston, Greg Bird et Billy Slater en seuls maîtres sur la pelouse du Millenium Stadium inscriront la totalité des 18 points engrangés par l’Australie en première période.
Le deuxième acte du lever de rideau de la 14e Rugby League World Cup ne débutera pas sous les meilleurs auspices pour England RL, les marsupiaux vert et or retrouvant la ligne d’en-but anglaise dès la 45e minute de jeu et des mains de Brett Morris dont l’essai ne sera pas converti par Thurston.
Les Anglais n’augmenteront leur marque qu’après plus de 10 minutes de la seconde mi-temps avec un George Burgess qui avait beaucoup à se faire pardonner après près d’une heure de match où il aura surtout brillé par sa maladresse. L’Australien Darius Boyd tuera les espoirs anglais près de 20 minutes plus tard après une série d’échanges acharnés entre deux escouades bien décidées à vaincre.
Ce sera finalement le meilleur marqueur de la Super League, Josh Charnley, qui aura le dernier mot et qui verra à la 76e son premier essai accordé sans toutefois permettre à ses coéquipiers et lui-même de l’emporter face à l’une des pointures mondiales.
Sam TOMKINS tente d’échapper au pack australien. Crédit : Michael Steele/Getty Images
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Pays de Galles 16 – Italie 32
MT : 12-14 ; Arbitre : Mr Klein assisté de Mrs Thompson, Periera et Hayne ; 50 000 spectateurs
Pays de Galles 16 (12) : Essais : B.Evans (15′) R.Lloyd (38′) E.Kear (43′)
Goals : L.White (15′, 38′) 2/3
Italie 32 (14) : Essais : A.Guerra (9′, 21′) J.Mantellato (47′) J.Tedesco (69′) (Ch.Centrone (71′) M.Minichiello (80′)
Goals : J.Mantellato (9′, 21′, 29′, 80′) 4/6
Une intensité certes moindre lors de cette rencontre si on la compare avec le festival offensif du premier match de la journée. Moins vif peut-être, mais plus solide et surprenant que ce que l’affiche ne nous l’avait laissé présager. D’un côté, le second pays organisateur qui retrouvait la Coupe du Monde après avoir loupé les qualifications en 2008 et de l’autre une nation novice dans le grand tournoi international, l’Italie. Alors que l’histoire nous promettait un renouveau gallois après leurs très bons résultats en Coupe d’Europe 2009 et 2010, la composition des escouades annonçait un tout autre scénario, pas loin d’être identique à celui qui a été joué par les Italiens en match préparatoire et victorieux contre England RL (14-15) puisque ce sont les Latins qui l’ont encore emporté, et largement cette fois, sur les Celtes.
Il faut dire qu’Italia RL XIII n’a pas recruté léger dans les effectifs de la NRL et de la Super League (voire du State of Origin), mettant en avant les racines plus ou moins lointaines de ses gladiateurs pour l’illustre tournoi créé dans les années 50 par un français. Les premiers six points seront marqués par les « Azzuri » avant la 10e minute du match et les Gallois n’auront plus que le choix de courir après le score durant toute la 1e période puisque après une égalisation du duo Ben Evans/Lloyd White au quart d’heure de jeu, un essai supplémentaire sera refusé aux « Reds » après vérification de l’arbitre chargé de la vidéo.
Ce sont les hommes de Carlo Napolitano (sélectionneur de l’Italie) qui auront l’avantage à l’heure de la pause, puisque le doublé d’Aidan Guerra et la précision de Josh Mantellato pousseront le score à 6-14 avant que Rhodri Lloyd diminue l’écart pour un 12-14 à la mi-temps. Le Pays de Galles, de retour avec l’intention de bien figurer, frappera le premier à la 43e minute du match prenant ainsi l’avantage au tableau d’affichage. Pour une courte durée cependant puisqu’il s’agira-là des derniers points inscrits par les garçons de Iestyn Harris qui finiront piétinés par ces nouveaux indigènes de la botte européenne. 16 à 32 est le score final d’un exploit italien annoncé et d’un retour gallois que l’on espérait plus prompts à la vendetta.
L’Italie confirme face au Pays de Galles : Source : AFP
Téhora Dutenu