Choisir c’est renoncer, s’est probablement dit Aurélien Cologni, quand il planchait, ces dernières semaines, sur les atouts des uns et des autres Bleus en puissance.
Choisir c’est renoncer à Kevin Larroyer, Alrix Da Costa, Bastien Canet, Gavin Marguerite, Anthony Marion, Tony Maurel, Lambert Belmas, Mickaël Goudemand, Romain Pourret, Théo Bonneriez, Emir-Walid Bouregba, Charles Bouzinac, Rémy Marginet, qui en mai dernier avaient participé à un stage à Port-Barcarès, puis à celui de juillet pour bon nombre d’entre eux.
Renoncer à Windy Buche, Arthur Romano, Ilias Bergal, Amine Miloudi, Louis Jouffret, Ugo Perez, Paul Séguier, Valentin Yesa, Clément Biénès, qui le 10 février dernier faisaient partie de France U23 vainqueur 40-10 de la réserve de Hull FC, sur les bords de la mer du nor.
Renoncer à Mathias Pala, qui avait participé au dernier match contre l’Angleterre, le 22 octobre 2016 en Avignon.
Autant de joueurs parmi lesquels quelques-uns n’auraient pas déparé, dans le groupe des 24 dévoilé lundi.
Choisir c’est renoncer, et c’est en même temps afficher ses préférences, en tenant compte de différents paramètres échappant forcément aux sélectionneurs lambda que nous sommes tous, nous les amoureux du XIII.
Le joueur est-il au maximum de ses capacités physiques et/ou mentales, pour espérer aborder sans crainte la plus exigeante des compétitions ?
Est-il de nature à se fondre sans difficultés dans un squad appelé à vivre un bon mois ensemble.
Est-il complémentaire du coéquipier qu’il aura à ses côtés, sur le terrain ?
Est-il suffisamment polyvalent pour se montrer capable de pallier à un forfait sur blessure ?
Le choix aujourd’hui est fait, et il est respectable, parce que effectué sans intervention d’un quelquonque affect.
D’abord, 40 candidats ont espéré, puis 32. Et il n’en fallait que 24. Bonne route à ces derniers !