Face à des Albigeois malchanceux (pertes conjuguées de Julien Cancé et TJ Uele à l’heure de jeu, d’où la réorganisation de l’équipe, Alex Grant glissant à l’arrière, Morgan Carensac en demi, et William Ousty jouant finalement quatre-vingt minutes), mais “ayant eu le tort de se précipiter, une fois le carton rouge adressé à Benjamin Vergniol”, reconnaît Will Ousty, Thomas Lasvenes et ses coéquipiers ont fait corps avec un cran admirable, lors du barrage disputé à Limoux.
L’arrière rouge et noir, pièce maîtresse de l’attaque, était soigné pour une légère contracture à un mollet, mardi au rassemblement des joueurs tricolores suivis, ce qui ne l’empêchera pas de tenir sa place, samedi à Domec, pour un derby qui s’annonce gigantesque, entre la solidité et la confiance des jaunes et noirs, et le retour au premier plan des Blanquetiers.
Thomas, qu’est-ce qui a permis à Limoux de résister, à 12 contre 13 durant une mi-temps ?
Le cœur, l’esprit de famille qui nous anime depuis un bon moment déjà. Nous prenons du plaisir aux entraînements comme en match, en dépit d’une saison qui a été compliquée, avec un si grand nombre de blessés dans nos rangs.
L’absence de Benjamin Vergniol, en deuxième période, a -t-elle été préjudiciable, et constituera-t-elle un handicap, à Domec ?
Forcément, car il est agressif, dans le bon sens du terme, mais il existe au sein du groupe d’autres joueurs qui méritent de participer à la demi-finale, et celui qui le remplacera tiendra son rang, j’en suis persuadé.
Quel joueur de Carcassonne ne déparerait pas, à Limoux ?
Gary Lo est solide et difficile à plaquer. On se doit d’être à plusieurs dessus, et il est particulièrement opportuniste.
Quel joueur de Limoux s’est montré le plus régulier, cette saison ?
C’est difficile de répondre, car l’équipe a beaucoup bougé, pour faire face aux blessures, mais Mickaël Rouch correspond bien à cette notion de régularité dans les performances.
Un mot sur la fin de carrière de Mika Murcia et Sylvain Teixido ?
Le premier est une légende, au club. Calme, toujours positif, il sait nous canaliser, et ses choix, sur le terrain, sont toujours justes. Le second est un compétiteur né. Il est dur, met constamment le tempo en défense, et il semble avoir trois poumons.