Ce dimanche après-midi à Caumont, les Cigales Provençales sont venues à bout d’une accrocheuse formation Montpellièraine sur le score de 14 à 12.
C’est sous une pluie fine intermittente que s’est déroulée cette rencontre comptant pour les demi-finales du Championnat de France Elite 2 se disputant à IX. Si la saison dernière se sont les Diablesses qui l’avaient emporté et avaient disputé la Finale du Championnat de France, cependant les Vauclusiennes avaient une certaine revanche à prendre. Les partenaires de Lauriane Guigue réalisaient une très bonne entame de jeu en inscrivant le premier essai par Virginie Michel transformé par Delor 6-0. Les visiteuses, plus mobiles en jouant sur leur demie Lignerie, allaient réduire la marque par Dunny 6-4. Même si Monsieur Menck laissait jouer les arrêts de jeu en première mi-temps, les locales serraient leurs défenses avec une impressionnante Pitana ou encore Parraud stoppant toute vélléitée, 6-4 à la mi-temps. En seconde période les Héraultaises ne baisseront pas les bras employant un gros pressing offensif mettant leur adversaire sur le reculoir. C’est Ezuro qui inscrivait le deuxième essai transformé par Lignerie 10-6. Les Provençales ne s’affolaient pas en étant patientes. Suite à de belles offensives de Guigue, Michel, Pulai ou encore Mathieu, c’est Panicuca qui marquait le deuxième essai revenant à égalité 10-10. Mais sanctionnées, les Provençales restaient sereines, c’est Lignerie la Montpellierraine qui ajustait la pénalité qui permettait de prendre l’avantage 12-10.
Alors qu’il restait moins de cinq minutes de jeu, les visiteuses pensaient tenir leur billet pour la Finale. En gérant leurs cinq tenus, finalement, les Cigales allaient renverser la vapeur sur une accélération de Guigue. Suite à longue passe, elle trouvait une de ses partenaires. Celle-ci servait en coin Pitana qui donnait la victoire aux Provençales et par la même occasion la qualification pour la Finale. Le XIII Provençal retrouvera dimanche prochain à Frontignan, l’AS Carcassonne, afin de finir la saison en beauté avec, pourquoi pas, un titre de Championne de France dix ans après.
Franck Blay