Photos Yannick Pons
L’entraîneur d’Avignon s’attend à une lutte de chaque instant, samedi (18h) au stade Albert-Domec de Carcassonne, en finale de la Coupe de France Lord Derby. Une finale inédite et immanquablement source de plaisir pour le public, tant le SOA et Limoux sont passés maîtres dans l’art de prôner un rugby ambitieux. La parole est à l’ancien arrière du XIII de France et des Dragons Catalans.
Quel souvenir gardez-vous du match aller contre Limoux, cette saison en championnat ?
Deux interceptions nous avaient mis sur la bonne voie, et nous avions gagné largement, en nous montrant dominateurs au milieu du terrain, et intelligents balle en mains.
Et du match retour en Avignon ?
Au coup d’envoi, Limoux possédait encore une chance de se qualifier pour les play-off du championnat, mais nous lui avions imposé un rythme élevé, et avions réussi à bloquer la charnière adverse, de même que Paea’aesina.
Quel est selon vous le point fort de Limoux ?
La charnière Murcia – Ramage se connait par coeur. Ils jouent juste, et savent rester sereins, comme ils l’ont prouvé en demi-finale contre Carcassonne, alors que Limoux courait après le score.
Et d’Avignon ?
Un collectif infatigable. Et depuis deux ans, nous avons entrepris un gros travail en défense qui aujourd’hui porte ses fruits.
Qui, parmi l’effectif du SO Avignon, est incontournable ?
Olivier Arnaud, toujours positif. En demi-finale de Coupe, à Albi, alors qu’il relevait de blessure, il a remis notre équipe, longtemps menée au score, dans le bon sens. Grâce, notamment, à son agressivité défensive.
Quel est votre meilleur souvenir en Coupe Lord Derby, comme joueur ?
Avec le Grand Avignon, j’avais 18 ans, et pour ma première saison en équipe fanion nous avions atteint la finale 1998, remportée par Saint-Estève. Mais je n’oublie pas que nous avions réussi le doublé Coupe – Championnat en 2005, avec l’UTC.
Et comme entraîneur ?
Ce sera ce 11 mai à Domec, au coup de sifflet final !
Phil Ramage.